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Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a]I.A. [Intelligence Artificielle]
Votre personnage Âge: Sans âge Langue maternelle: Binaire Langue(s) apprise(s): Toutes
| Sujet: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Mar 16 Avr 2013 - 19:36 | |
| Soudain... Plus rien. Plus noir que noir. Le vide. Absolu. Lumière coupée. Toute lumière... Comme arrachées. Ne subsistent que les ténèbres. L'obscurité. Et le silence... Plus le moindre bruit. Tous se sont figés. Tous ont la même pensée. Précisément. A cet instant. L'angoisse. Celle qui vous bouffe de l'intérieur. Ne pas les laisser à sa merci... Ou tout sera perdu. Une voix reprend. Directement connectée au cerveau.
« Atteinte au système de sécurité. Atteinte au système de sécurité. Fermeture des portes dans cinq secondes. »
... Nouveau vent de panique. Réaction. Brusque, incontrôlée. Précipitation vers la sortie. Non, ruée. On ne cherche pas. Soulagement. Ils sortent. Mouvement de foule. Sans rien voir. Ni la douleur ni la fatigue ne les arrêtent. Ils sortent... A temps. Les portes se referment. Tous ont-ils eu le temps de sortir ? Ne pas s'en préoccuper. Continuer. Avancer. Ne pas perdre de temps. Serrés. De part et d'autres du couloirs. Les uns contre les autres. Le souffle court. Mais tous sains et saufs. Du moins à priori. Maintenant. Temps de leur expliquer...
La demoiselle leur sourit, rassurée de les voir aussi nombreux. Puis rapidement elle reprend son air sombre d'automate. Les écartant, elle observe d'abord à droite du couloir. Puis sur sa gauche. Elle semble indécise, hésitante. Comme si le choix qu'elle avait en tête était décisif. Elle recommence. Droite, gauche. Comme si elle cherchait quelque chose, quelqu'un. Toujours aucune réponse, aucune explication. Et enfin, elle ouvrit la bouche. Enfin...!
Gémissement sourd. Ça vient d'en haut, aucun doute. Ils lèvent la tête. A peine ont-ils le temps d'apercevoir des fissures au plafond que celui-ci s'effondre brutalement. Une roche imposante vient en effet de déchirer la paroi et s'écrase, lourdement, devant eux. Séparant le couloir. Séparant le groupe. Une chevelure blonde gît à leurs pieds. A peine de sang. Le temps de réaliser, il est déjà bien trop tard. De toute façon... Pas possible de rester là : la température augmente. Très rapidement. Ce à quoi s'ajoute une force nouvelle. Aspirante. Vers l'espace béant de la paroi que l'obstacle ne comble pas.
L'air s'évacue alors à grande vitesse, faisant voler leur blouse en tous sens. L'intense chaleur semble se dégager de cette roche en fusion, irradiante d'une luminosité rougeoyante Insoutenable. Ils s'en écartent vivement. Pour aller où ? Ne leur reste que ce bout de couloir avec une porte au bout. Pas d'autre choix. Comprenant instinctivement le danger, ils se précipitent vers la sortie. Voyant dans cette massive barrière d’alliages leur solution ultime. Derrière. Un autre couloir. Sans caillou incandescent cette fois-ci. Tous y parviennent. Mais... Non sans dégâts.
Dans le chaos de l'urgence, tout le monde ne s'en était pas sorti indemne. Mais il apparaîtrait que la chance soit avec eux car la seule blessure notable était attribuée à une jeune femme aux cheveux tout aussi rougeoyant que la pierre. Cette dernière en effet semblait avoir collectionner des éclats de la roche, incrustés superficiellement dans sa peau.
Face à eux, le couloir s’élançait vers un escalier plongeant dans les entrailles de l’installation. Il y régnait une obscurité des plus totale. Heureusement, les étranges blouses qu'ils portaient avaient eu le temps, grâce au clandestin rocailleux, de se recharger et délivraient à présent une faible lueur, leur permettant à tous d'y voir suffisamment pour éviter de heurter constamment les murs innocents.
L'escalier qui leur faisait face leur donnait une drôle d'impression. De la chaleur ? Tout juste perceptible. A peine sensible. Au sol, ils pouvaient distinguer un mystérieux tapis de poussière. Et, comme ils le découvriraient suffisamment tôt, cette matière, qu'ils avaient succinctement rencontré dans la salle de réveil, semblait comme gagner du terrain à mesure qu'elle descendait. - Participants:
- Madison / Syrenn Vorelis - Thomas / Elzia Jdanov - Solène / Erwin Kaiser - Claire / Laure Gati (Blessée: Éclats superficiels)
Dernière édition par I.A. le Ven 10 Avr 2015 - 11:54, édité 1 fois |
| | | Syrenn Vorelis [HC-282]
Votre personnage Âge: 10 ans Langue maternelle: Arabe Langue(s) apprise(s): bribes d'anglais
| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Jeu 18 Avr 2013 - 10:08 | |
| Le jeune garçon tentant de sécher ses larmes savait désormais qu’il n’était pas seul dans cette obscurité et que d’autres que lui avaient souffert de ce réveil. Si ses pleurs auraient pu exprimer une pensée s’eut été celle du bambin cherchant pitié, attention et protection. Mais plus qu’une façon d’exprimer sa douleur et ses craintes, cette fine pluie lui avait permis de dévoiler une population. Un groupe, abordait un regard méprisant envers le garçon lui faisant ainsi comprendre qu’il n’avait pas sa place parmi eux. Excluant ceux-ci ainsi que d’autres se contentant d’ignorer pour vaquer à des occupations inconnues, un homme n’agissait pas comme les autres. Il ne chercha pas à partir ou même à s’occuper des problèmes qu’il aurait pu avoir. Il ne chercha qu’à s’approcher de l’enfant.
Dans sa démarche parfois chaotique et particulièrement dans la fin de son parcourt, le jeune garçon crut ressentir la douleur de cet inconnu qui se contentait de l’ignorer en agissant au-delà. Pourquoi cet homme ne pleurait-il pas ? Etait-il la personne la plus rationnelle en ces lieux où tout simplement la moins courageuse ? Quand l’inconnu arriva à lui, celui-ci lui souffla quelques mots. Il semblait vouloir bien faire mais malheureusement l’enfant était incapable de comprendre. Sans savoir pour quelle raison ces syllabes étaient disposées dans ce sens et cette tonalité était si inhabituelle, le petit garçon ne comprit pas si il avait des problèmes d’audition ou si tout simplement cet inconnu s’était abimé la mâchoire dans le feu de l’action.
Il essuya ses dernières larmes de sa manche. Puis, après les avoir léchés pour une meilleure cicatrisation, il essuya ses doigts légèrement ensanglantés sur ce qui semblait être un uniforme commun à tous. Commença alors une drôle de course. Il ne faisait plus confiance à Ia cependant, l’idée de rester enfermé dans cet endroit était pire encore que la peur de ce qui pourrait se cacher derrière cette sinistre porte. C’est dans cette précipitation maladroite commune à tous que l’enfant vît la porte se fermer derrière lui. Ne restait-il pas des personnes dans cette pièce ? Pourquoi avoir fermé ? Parmi tous ces gens mal en point, combien avaient pu suivre la fille qui semblait s’être faite guide de cette expédition ? Pourquoi semblait-elle ravie ? C’est s’attendant à entendre des sons s’échapper de cette ancienne porte devenue un épais mur blindé que le jeune garçon fixa ce passage.
Il voyait désormais à quel point ses pleurs avaient étés injustifiés. Car ceux qui devaient pleurer à présent devaient être ceux qui avaient pu rester derrière. Quelques secondes, quelques gestes, un grand vacarme, un mort, peut-être plus… Un caillou titanesque venait d’heurter de plein fouet la supposée guide. Sa chaleur brutale fit reculer le petit comme le reste de la foule. Ils étaient quatre, combien étaient-ils au départ ? Parmi ces trois autres personnes, l’enfant reconnu celui qui avait semblé vouloir le consoler.
Au moins, lui n’était pas partit car il semblait à présent être la seule personne sur qui le jeune garçon aurait pu se reposer. Puis, le groupe reprit sa route. La chaleur insupportable dégagée par le caillou poussa le petit à suivre ce reste de foule. Il faisait sombre. Plus sombre que nulle part ailleurs. Ce ne fût que grâce aux bruits qu’il parvint à ne pas trébucher plus que lui aurait permis le rythme. Il vît peu à peu sa tenue gagner en lumière. Celles des autres firent peu à peu de même. Le petit groupe pût bientôt voir où ils mettaient les pieds. Fort heureusement car venais maintenant un escalier qui aurait pu faire des blessés.
L’enfant se figea voyant ce qui logeait sur les abords de ces marches. Devant ces personnes qui continuaient à avancer, il attrapa nerveusement la manche de celui qui était venu le trouver. S’ils n’étaient pas certains de se comprendre par la parole, peut-être leurs yeux pourraient-ils communiquer. Et c’est sans même ouvrir la bouche et la main tremblante que le jeune garçon désigna la poussière noire qu’il suspectait de lui avoir entaillé le bout de doigts plus tôt. Son regard ne portait alors qu’un message : « danger ».
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| | | Erwin Kaiser [LV-493]
Votre personnage Âge: 26 ans Langue maternelle: Allemand Langue(s) apprise(s): Anglais, russe
| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Sam 20 Avr 2013 - 13:14 | |
| Autour de lui... Chaos. Des éclats de voix, de brèves paroles s'échangeaient tant bien que mal. Nombre d'hésitations, de balbutiements. Il ne reconnaissait toujours pas là des tonalités très familières et ne pouvait s'empêcher de se méfier de cette nouvelle effervescence. Il décida donc de faire abstraction des bruits alentours, ne cherchant même plus à comprendre ce qu'ils tentaient d'échanger. Se concentrer sur l'enfant. Sa seule préoccupation pour l'heure.
Face à face, il l'observa sécher ses dernières larmes et en fût profondément soulagé. Voilà un début. Un bon début... Néanmoins, l'enfant ne lui répondit pas. N'essaya même pas... Au fond, il ne pouvait s'empêcher de lui en vouloir. Non pas qu'il attendait vraiment une réponse. Non pas que l'enfant n'ait pas réagi. Mais... Il aurait tant aimé retrouver une langue parlant la sienne. Mais non. Pas le moindre repère. Ne pas se laisser aller à ça. C'est bas, futile. Passer outre. Mais une fois de plus, on ne lui laissa pas d'autres choix...
Cinq secondes. On lui accordait cinq secondes. Pour ? Sortir ? Il n'eut pas même le temps de se demander si cela était plus judicieux. Tout le monde se précipitait déjà sur la sortie. Sans plus réfléchir, il les imita. Après avoir relever le gosse sans vraiment de douceur, il se pressa jusqu'à la porte. Veillant plus à moins à ce que son nouveau protégé en fasse autant. La porte se referme brutalement. Il était derrière. Son corps tremblait. Manquait de s'effondrer. La panique. L'adrénaline. L'angoisse. Le soulagement. Il ne savait plus quoi ressentir. Il releva la tête. Désirant plus que tout empêcher ses larmes de couler. Il en profita alors pour observer le petit attroupement.
La ressemblance avec un troupeau pris en chasse le frappa. Tous essoufflés, haletant. Des belles petites proies. De premier choix ! Il eut frisson puis repris son observation plus en détails. Il reconnaissait quelques d'entre eux : ceux qui l'avaient rejoint quelques instants plus tôt. Quant aux autres... Jamais vu. De purs inconnus. Mais tous aussi paumés que lui. Enfin... Non. Une jeune femme au centre semblait retenir l'attention de bon nombre d'entre eux. A raison. Elle avait un air... Déterminée. Comme si, elle, elle avait décidé de ne pas se laisser prendre pour une proie. De ne pas faire partie du jeu. Mais d'en prendre les commandes.
A nouveau. Leur répit fut de courte durée. Un bruit épouvantable retentit. De peur, il bondit en arrière. C'est alors qu'il voit une roche s'écraser en plein sur le groupe. Aucun doute. Il y avait eut des morts. Mais pas le moment de faire l'appel. En effet, l'air devenait irrespirable. La température monta en flèche. Dans sa tête : danger. Danger ! Reculer. Fuir. Fuir cette roche en fusion. Il partit dans sa direction opposée, s'enfonçant dans ce couloir dont l’obscurité s'épaississait.
Pourtant une lueur pointait. Son origine...? Il mit du temps à comprendre mais dut se résoudre à y voir là l'effet des blouses qu'ils portaient tous. Elles étaient comme luminescentes. Trop lassé pour chercher à comprendre davantage, il poursuivit. Du moins... Jusqu'à ce qu'une petite force le retienne en arrière. Entre la peur et la colère, il se retourna vivement, prêt à exploser. Tout simplement.
C'est alors qu'il découvrit le visage terrorisé de l'enfant. Devant un tel spectacle, toute sa colère retomba. Immédiatement. Vide total. Vide sentimental. Il se sentait soudain responsable de la terreur qu'il trouvait dans ces yeux-là. Il regarda alors la direction qu'il lui indiquait. Son regard tomba sur la poussière qui recouvrait de façon irrégulière les escaliers. Il reporta son attention sur le petit garçon, refit le chemin de son doigt jusqu'au sol, chercha autre chose. Mais... Non rien. La seule chose qui pouvait être à l'origine de cette peur grandissante était cette poussière.
Il eut un mouvement de recul, sa raison refusant d'admettre que pouvait se trouver là dedans un quelconque danger. Soudain, il surprit les doigts de l’enfant. Ils étaient tout ensanglantés, couverts de petites entailles encore bien ouvertes. Ainsi il croyait que ce qui lui avait causé était cette... Poussière ? Son esprit hésitait. Entre l'absurdité d'un pareil lien et l'enfant qui tremblant devant. Il lui fallait vérifier cela. Prouver sous les yeux de l'enfant qu'il avait tort ou se prouver à lui-même que c'est lui qui avait raison. Il s'agenouilla, jeta un regard qui se voulait confiant à l'enfant et tendit la main avec précaution vers cette poussière.
Aïe. Plein de petites douleurs se mirent à le piquer le bout des doigts. Comme des centaines de petites aiguilles qui le piquaient et le repiquaient sans cesse. Réflexe. Il retira sa main de là et, incrédule, il observa sa main. Ses doigts étaient couverts des mêmes entailles que celui à ses côtés et de son sang qui coulait à petites gouttes. Brusquement, il reprit ses esprits. Il fallait en avertir tout le groupe. C'est pourquoi il les interpela avec un "Eh" qui aurait au moins le mérité, du moins il l'espérait, de pouvoir être compris par tous.
Il ignorait s'ils avaient assisté à la scène. Et il ne se rappelait pas d'un seul mot pouvant exprimer le danger dans la langue par laquelle la jeune femme rencontrée précédemment s'était exprimée. Et il n'avait pas la moindre idée de la langue de la seconde demoiselle. Comment expliquer quelque chose d'aussi insensé...? Il prit le poignet du garçon et montra leur blessure commune avant de désigner la poussière devant eux. Ne lui restait plus qu'à prier qu'ils comprennent... |
| | | Invité [Invité]
| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Sam 20 Avr 2013 - 21:01 | |
| Laure ne s'était pas réveillé en même temps que les autres. Quelqu'un l'avait transporté jusque dans ce couloir. Elle n'avait pas vu qui c'était car il faisait beaucoup trop noir pour voir quelques chose. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle était maintenant assise sur le sol et qu'elle n'était pas seule. La personne qui l'avait transporté jusqu'ici lorsqu'elle dormait avait dû la déposer à cet endroit. Un silence étrange régnait. Elle avait peur. Ou était-elle? que lui était-il arrivé? Elle ne se souvenais de rien. On l'avait peut-être endormie, empoisonné ou encore autre chose. Elle avais beau chercher, psychoter, elle n'arrivait pas à se souvenir. Elle regarda autour d'elle.
Elle arriva à distinguer quelques personnes. Les connaissait-elle? pas du tout. C'était la première fois qu'elle les rencontrait. Ils étaient tous figé. pourquoi? eux aussi avaient l'air d'avoir très peur. Cela se voyait à travers leurs visages: ils mimaient la terreur. Et cet enfant? que faisait-il ici? Il avait l'air si terrifié. Il s'accrochait à un homme, se connaissaient-ils? Pourtant ils ne se parlaient pas. Ils avaient simplement l'air de se comprendre.
Laure avait progressivement repris conscience lorsqu'elle entendu un signal : "atteint au système de sécurité, atteinte au système de sécurité. fermeture des portes dans cinq secondes."
Elle paniqua en voyant les autres commencer à courir et à s'affoler. Ou fallait-il aller? y avait-il une direction que nous devions suivre? Comme elle n'en avait aucune idée, elle essaya de se lever et de rejoindre les autres qui se précipitaient vers une sortie. Au bout des cinq secondes les portes se refermèrent. Clac. Ca l'a fit sursauter. Les moindres bruits anormaux lui faisaient peur. Elle était assez paranoïaque.
Une fois de l'autre coté de la porte, elle vit cette jeune demoiselle. Elle avait l'air d'attendre que tout le monde arrive. C'était la seule qui ce trouvait à l'écart du petit groupe et qui avait l'air de savoir ou aller. Quand tout le monde est arrivé jusqu'à elle, elle ouvrit la bouche pour parler mais au lieu d'une voix, c'est un cris qui sortit. quelqu'un avait crié en faisant signe vers le plafond. tous levèrent la tête et virent une énorme pierre tomber sur eux. Laure se décala le plus vite qu'elle pu mais des éclats de pierres lui arrivèrent sur le visage et dans les jambes. "aoutch" Elle eut un petit cris plaintif. Les éclats de pierres lui firent des blessures. Elle arriva quand même à se lever et à marcher.
La pierre qui était tombée avait séparé le groupe en deux. Qui était de l'autre coté? qui était avec elle? elle n'en savait rien, elle avait des difficultés à distinguer les autres. Il y avaient tous ces éclats de pierres qui volaient dans tout les sens mais pas seulement. Il y avait aussi une étrange poussière noir qui planait. elle n'était pas rassurante. Laure fit quelques pas en suivant les quelques personnes devant elle et arriva au pied d'un escalier. Ce dernier était très sombre et n'inspirait pas confiance. Fallait-il l'empreinter? Elle hésita.
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| | | Elzia Jdanov [JR-573]
Votre personnage Âge: 26 ans Langue maternelle: Russe Langue(s) apprise(s): Allemand et Chinois (Parlées)
| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Mer 19 Juin 2013 - 9:41 | |
| La jeune femme émergea de toute cette agitation comme on s'extrait d'un rêve. Tout avait été si rapide, floue tout en conservant une netteté angoissante. Le décompte, le plafond s'effondrant, les cheveux. Un frisson parcouru tout son corps. Elle se rappela la sensation de l’épaisse porte d'acier se refermant juste derrière. Lui frôlant le talon. Depuis, ses pas laissaient une empreinte rougeâtre, et le sang rendait collant chacune de ses foulées. L’enfer s'était abattu sur eux et a sa connaissance, ils n'étaient plus que quatre survivant.
L'étrange vêtement qu'elle possédait depuis son réveil émettait à présent une lueur suffisante pour éclairer son environnement proche. C'était déjà bien mieux que précédemment. Sur le sol, le relief d'une étrange poussière était visible, le comportement de ses compagnons d'infortune ne laissait aucun doute sur la dangerosité du matériau. Il fallait arrêter de penser, pourquoi, comment et combien ne représentez actuellement plus sa priorité. Là-bas, dans la salle de réveil, elle avait remuée ciel et terre pour y comprendre quelque chose. Ça semblait désormais un luxe qu'elle ne pouvait se permettre. Son cœur, plongé dans la furie de l'adrénaline, battait à tout rompre. Il fallait qu'elle se calme, qu'elle retrouve sa raison, la course effrénée lui valait à présent un violent point de côté.
Une main pressée contre son flans droit, elle observait les coupures de l'enfant et de l'homme. Étant tous pieds nue il leurs fallait un moyen de progresser et avec le rocher iridescent dans le couloir, pas question de faire demi-tour. Dans leur obscure prison, il n'y avait aucune porte annexe, pas de ventilation ni de passerelle de câbles ou bien de conduit pour leur servir de pont de fortune. Cependant une irrégularité sur le mur de droite attira son attention. Elle s'en approcha, veillant à ne pas franchir la limite de sécurité qu'elle visualisais avec peine sur le sol. En y regardant de plus près, la paroi était incurvée, et le couloir devait avoir une forme approximative d’entonnoir, plus que de rectangle en tout cas. Au creux de ce "triangle" et à suffisamment de distance pour être quasi-invisible depuis l'entré, sinuait un conduit. Certainement le système électrique du vaisseau. Quoi qu'il en soit c'était là tous ce qu'il lui fallait. Elle fit un rapide compte rendu -qu'ils trouveraient certainement incompréhensible- puis avec un dernier signe leurs indiqua l'autre façade.
-"Il semblerait que l'on ai une porte de sortie après tout. Regardez. Peu-être qu'il y'en a un autre de l'autre côté !"
Ses mains tremblotaient et agripper ce conduit ce révéla plus ardu que prévu. Il était trop enfoncé pour pouvoir s'en servir à pleine main, trop bas pour pouvoir marcher sur la paroi tout en le tenant et le mur trop penché pour pouvoir circuler dans le creux. Ainsi le seul recours était de l’agripper du bout des doigts, tout en progressant sur les genoux en "pas-chassés". Le gosse avait bien de la chance. L'homme quand à lui... La seule bonne nouvelle était que ce système semblait s'enfoncer à l’infini dans le couloir. Restait à savoir ce qu'il devenait dans l'escalier.
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| | | Syrenn Vorelis [HC-282]
Votre personnage Âge: 10 ans Langue maternelle: Arabe Langue(s) apprise(s): bribes d'anglais
| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Mar 6 Aoû 2013 - 8:19 | |
| Autour de l’enfant, le petit monde commençait à s’agiter. Les gens exerçaient des gestes, émettaient des sons et Syrenn n’y voyait pas plus loin que le bout de son nez. Lorsque la personne qu’il avait voulu avertir s’était penchée sur le danger, le garçon recula de quelques mètres. Il avait mis en garde alors pourquoi aller se jeter dans la gueule du loup. Inconsciemment, il mit ses mains devant ses yeux comme pour se protéger d’une scène des plus horribles. L’homme partit, revint aussi vite. Il prit le poignet du jeune et désigna sa main auprès des autres. Cette fois, il portait les mêmes marques. Un hoquet monta dans la gorge de l’enfant qui observait toujours ce petit peuple en effervescence.
Bientôt, une femme prit les devant et s’accrocha à une chose sortant du mur. A genou sur une paroi dont le moindre défaut pourrait la faire glisser les profondeurs poussiéreuses encore une fois, le garçon ne comprenait pas. Qu’avaient ces personnes à vouloir avancer à tous prix. Ne pouvaient-ils pas simplement s’arrêter et attendre ? Attendre, mais attendre quoi ? L’enfant revoyait l’alarme retentissant, les portes se refermant sur un autre petit monde et cette pierre. Il ne voulait pas être dans la salle de son réveil. Il ne souhaitait pas non plus être sous ce gros caillou. Tous semblaient près à suivre le même chemin et à présent, tout ce que Syrenn voulait vraiment était ne pas être laissé derrière.
Hésitant, il fixa d’abord ses mains. Ses doigts n’avaient pas changés et il visualisait toujours plus le danger que représentait la poussière. Suivre les adultes était quelque chose d’instinctif. Il agrippa le conduit un léger frisson de douleur parcourant son corps entier. Il ferma les yeux. Il voulait être ailleurs, loin, très loin d’ici. Il ne comprenait pas mais ne voulais pas comprendre. Où étais-ce ailleurs, aurait-il toujours aussi peur ou qu’il aille. Tremblant tout du long de sa progression, l’enfant surveillait toujours autour de lui tâchant de suivre de près la femme qui le précédait. Il ne voulait pas être le seul à être intimidé. Ne pas être mis à l’écart. C’était là finalement sa seule réel volonté. Toujours voir la lumière d’un adulte à ses côtés pour amoindrir la situation. Incarner la naïveté pour mieux supporter le poids d’un monde qu’il ne veut pas découvrir seul. |
| | | Erwin Kaiser [LV-493]
Votre personnage Âge: 26 ans Langue maternelle: Allemand Langue(s) apprise(s): Anglais, russe
| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Lun 12 Aoû 2013 - 0:43 | |
| Idiot. Il devait avoir l’air complètement idiot. A lever ainsi leurs deux mains en l’air. Dans l’espoir que l’un –enfin- se réveille, comprenne. Allé. Il serrait les dents. Tous l’observaient. Ah, de l’attention, il en avait ! Et cela ne le réjouissait pas franchement. En fait ça lui plaisait pas du tout. Il ne se sentait pas l’âme d’un leader. Point barre. Désespéré, il relâcha l’enfant et abaissa sa main par la même occasion. Les autres n’avaient pas l’air très réceptifs… Jusqu’à ce que l’une se mette à gesticuler en tous sens. Et alors là ! C’était comique. Très comique vu de l’extérieur. Elle montrait le mur, le couloir, leurs pieds… Recommençait. Puis dans un autre ordre. A nouveau le mur… Il aurait bien éclaté de rire si l’atmosphère n’avait pas été aussi tendue. Il se contenta de hocher la tête. D’un air à la fois sérieux et compréhensif. N’ayant pour autant pas la moindre idée de ce qu’elle tentait de faire passer.
Le jeune homme observa alors le côté qu’elle avait pointé. Ah ! Un escalier. Il ne l’avait pas remarqué jusque-là. C’est ainsi qu’il se rendit compte de l’efficacité grandissante de leur blouse en tant que nouvelle lampe torche. Donc. Un escalier. Ils n’étaient donc pas coincés ! Voilà une bonne nouvelle. C’est ça alors qu’elle montrait ? Il observa plus longuement le bout du couloir et fut soudain envahit d’une sensation très désagréable. Ils n’étaient pas coincés… ? Tu parles. L’escalier descendait. Et impossible de voir sur quoi il débouchait. Ils n’allaient que s’enfoncer dans les sous-sols douteux de de truc. Cette espèce de laboratoire aux expériences qu’ils devinaient dégueulasses. Il imaginait déjà arriver dans une salle pleine de cages contenant monstres pourrissants et humains déformés – si tant est qu’il y ait une différence entre les deux. Il frissonna de dégout. Il n’avait vraiment aucune envie de continuer de ce côté.
Il était persuadé que la sortie se trouvait parfaitement à l’opposé. Ou qu’il aurait mieux fait de rester dans la salle où il s’était réveillé. Maintenant qu’il y pensait, c’était même évident. La voix avait parlé d’atteinte au système de je-ne-sais-plus-trop-quoi. Enfin un problème quoi. Il se souvint l’alarme assourdissante, les lumières aveuglantes… Et s’il y avait un problème et que pour ces raisons, il avait fermé les portes, eh bien… C’est qu’ils étaient en sécurité à l’intérieur. Il aurait dû rester à son poste. Ne même pas se lever. Quelqu’un serait venu. Quelqu’un les aurait aidés. Mais non ! Il avait fallu qu’un bête instinct les pousse à fuir comme des proies hors de leur terrier. Mais quel con !
Alors qu’il s’auto-flagelait en silence, la jeune femme s’était écrié un charabia incompréhensible en plus de l’avoir dit à toute allure. Il avait pourtant saisi au vol quelques mots. Bon ok, seulement deux : porte et cuisine. Et là… Il avait beau réfléchir à un ensemble cohérent, à chercher ce dont elle parlait de tous côtés. Non, vraiment. C’était plutôt obscur. De toute façon, elle n’avait pas l’air d’attendre de réponse. Ca l’arrangeait pas mal. Garder le silence et ne pas se faire remarquer lui allait d’ailleurs très bien. C’est pourquoi lorsqu’il vit la demoiselle se retourner, agripper comme elle pouvait la façade et progresser de la sorte, il fut bien tenté de la suivre. Le gosse le devança. Et, voyant qu’ils n’avançaient pas bien vite, il décida finalement de procéder ainsi mais sur le mur d’en face.
Il fallait avouer que malgré son désavantage apparent dû à sa taille, il ne se débrouillait pas mal. Certes cela lui brûlait les mains à chaque fois qu’il s’accrochait, certes son dos tordu de la sorte lui hurlait de se laisser tomber, certes… Mais il supportait la douleur avec comme une certaine habitude. Plus étrange encore, il ne paniquait pas. Au contraire même ! Cette « épreuve » l’apaisait. En effet, obligé de se concentrer durement, la pression baissait progressivement jusqu’à ce qu’il y prenne même un certain plaisir là-dedans. Comme s’il accomplissait son devoir. Si bien que… Lorsqu’il fut arrivé de l’autre côté, il se rendit compte qu’il avait dépassé les autres. Il chercha alors un petit espace sécurisé et sauta dessus.
Puis il leva le regard vers le reste du groupe. De là où il était, aucun n’avait l’air en grandes difficultés. Du moins, pas plus l’un que les autres puisque le passage n’était certainement pas aisé. Il fallait continuer maintenant. Il fit volte-face vers l’escalier et se tint attentif. Pas de lumière. Pas de bruit. Encore moins de pancarte… Aucun indice. L’inconnu. Purement et simplement. Voilà qui était fort réjouissant… Pas question de partir en éclaireur. Qui sait ce qui les attendait en bas ? Il repensa à ces images de salle remplie d’horreurs expérimentales et les chassa aussitôt.
Notre homme se tourna à nouveau vers ses camarades de périple. Ils n’étaient pas bien loin pour la plupart. Il s’accroupit alors et souffla sur la poussière afin d’agrandir le périmètre sécurisé. Voilà. Il pouvait les accueillir sur son îlot. Bon, pas tous à la fois, c’était certain mais bon… Il était prêt à les aider à le rejoindre, à les réceptionner ou les équilibrer ou encore à tendre à la main aux dames avec toute la galanterie dont il pouvait faire preuve – soit pas énormément.
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| | | Invité [Invité]
| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] Ven 23 Aoû 2013 - 11:31 | |
| La jeune femme eu beaucoup de mal à avancer. Elle s'accrocha là ou elle pouvait au mur et continuait tout doucement en se retournant de temps en temps pour voir si l'enfant était toujours présent. Ses mains qui s'agrippaient,raflaient le mur et lui faisaient mal. Elle essaya de ne pas trop penser, de se rassurer. "on finira bien par sortir de là" se disait-elle
Elle ne savait pas pourquoi elle suivait les autres mais son instinct lui disait qu'il ne fallait pas rester dans cette nouvelle pièce ou la porte s'était refermée. Il faisait toujours sombre, une pierre était déjà tombée sur eux, l'espace s'était rétréci...rien de bon tout ça. Pour elle, le mieux était de quitter au plus vite cet endroit lugubre.
Elle distingua enfin devant elle un homme qui tentait d'aider au mieux les gens à venir. Il leur donnait ses mains, les tenaient, et les amenaient là ou il se trouvait, comme sur sa petite île. La jeune femme était ravi d'un peu d'aide venant d'un autre, et se laissa faire.
Lorsqu'elle fût saine et sauve de l'autre coté avec quelques membres du groupe, elle eut une meilleur vu sur l'escalier qui descendait dans les ténèbres. Elle se pencha et essaya de chercher le bout de celui-ci mais ce fut impossible. Pourtant, elle savait que cet escalier n'était pas là pour rien.
Elle regarda autour d'elle, les réactions des autres mais ce qu'elle voyait, c'était seulement de la peur, du recul devant cet escalier. c'était normal, elle comprenait très bien.
-C'est vrai que cet escalier n'est pas très rassurant, mais on ne peut pas rester ici, c'est trop risqué après ce qui est arrivé. Et puis, c'est la seule sortie encore possible...
Elle fis une pause, observa chaque membre un par un. Ils étaient tous en train de se regarder ne sachant pas quoi dire.
- Si vous préférez rester ici à attendre..à attendre quelques chose, ou quelqu'un qui ne viendra peut-être même pas, allez-y, mais moi, je ne veux pas attendre qu'une autre énorme pierre tombe sur nous et rester bloqué.
Elle regarda de nouveau dans l'escalier sombre et poussiéreux.
-Je vais descendre, si quelqu'un d'autres à du courage, qu'il vienne.
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| Sujet: Re: Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] | |
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| | | | Prenez garde où vous mettez les pieds [Event #2a] | |
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