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Un petit goût de désespoir [Event #3b]Nathanael Corbat [CO-807]
Votre personnage Âge: 35 ans Langue maternelle: Suédois Langue(s) apprise(s): Russe, Anglais
| Sujet: Un petit goût de désespoir [Event #3b] Dim 25 Aoû 2013 - 23:51 | |
| Bonne nouvelle, ce n'était pas la salle des réacteurs! Mauvaise nouvelle, ce n'était pas non plus la salle qu'il avait espéré. La première chose qu'on voyait était (bien évidemment) le soleil gigantesque qu'on pouvait voir à travers une baie vitrée, ou une énorme vitre gigantesque, bref. en dessous de la vitre se tenait un tableau de bord avec des écrans et quelques boutons. Tout était éteint. Au centre de la pièce était suspendu au plafond un espèce de bras mécanique, d'où sortaient d’innombrables fils, au bout duquel pendaient 4 écrans désespérément éteints. En dessous du bras mécanique il y avait comme un piédestal rond d'un peu moins d'un mètre de hauteur. Sa fonction était inconnue étant donné le toute la salle avait l'air sans vie. Serait-ce la salle de contrôle du vaisseau? (Et merdeuh..)
Il sentit une détresse profonde et une culpabilité croissante l'envahir, comment... Non, pouvait-il sauver le jeune homme? D'ailleurs en parlant de lui, il allait bien? Enfin... Bien... Tout est relatif dans son cas... Celui-ci était presque inconscient, ce qui glaça le sang de Corbat. Il le posa doucement au sol et resserra la bandage. Nate n'avait pas gardé un contact permanent avec lui pour le garder concentré. Comment aurait-il pu garder le contact alors que le jeune homme ne savait pas parler sa langue d'ailleurs?... Il lui promulgua quelques baffes plus ou moins gentilles pour le réveiller de son état amorphe, lui sourit, et fit un signe à la personne valide l'ayant accompagné pour lui signifier de rester près du blessé pour l'aider. Il fit le tour de la pièce et toucha les boutons un peu au hasard, il sentait la tension monter. D'un côté le vaisseau qui se dirige vers un soleil et l'autre équipe qui se dirige vers la mauvaise direction et de l'autre lui et son équipe qui n'arrivent pas à trouver les soins nécessaires au garçon. Il s'essuya les mains ensanglantées contre sa combinaison et continua à manier prudemment les boutons, ce qui n'avait pas l'air de faire grand effet. Fallait-il prévenir l'autre équipe et ainsi avoir une chance de sauver le blondinet mais moins de temps pour les commandes ou bien fallait-il à contrario les sauver de la menace stellaire et avoir moins de temps pour le blessé. Le garçon ou le vaisseau? Soins ou manœuvres? (Quelle poisse!) De toute façon, tout était éteint, que pouvait-il faire à part rien? Il fit le tour de la pièce pour trouver de quoi stabiliser l'état de santé du garçon et pourquoi pas un moyen d'activer le courant. (C'est mal foutu leur truc, ou trouve rien d'utile, on est bloqué!) Il allait consacrer un peu de temps à l'observation minutieuse du lieu, si seulement il pouvait trouver de quoi le soigner... Si il ne trouvait rien, il irait probablement foncer voir l'autre équipe pour qu'ils reprennent les contrôles de la bête et pour qu'il puisse sauver le garçon. (Voilà, je coupe la poire en deux..) Étrangement, il se sentait lié à ce jeune homme. Peu de gens l'avait vraiment aidé à le sauver, comme si il était déjà condamné. Pourtant il y a toujours de l'espoir... Son temps était compté et le tic-tac de la mort devenait de plus en plus présent. (Tiens bon, bordel) Chercher, chercher, chercher... Tiens, d'ailleurs! Où se dirigeait l'autre équipe? Serre pour aigles? Salle de... stratégie? Réunion?
Huhuhu! Une serre pour les aigles!
Dernière édition par Nathanael Corbat le Mar 3 Sep 2013 - 14:57, édité 1 fois |
| | | Mathew Johnson [NS-257]
Votre personnage Âge: 22 Langue maternelle: Anglais Langue(s) apprise(s): Aucune
| Sujet: Re: Un petit goût de désespoir [Event #3b] Mer 28 Aoû 2013 - 18:14 | |
| Je dormais à moitié, moitié conscient moitié inconscient. Que s'était-il passait ? Aucune idée ! Que se passait-il ? Aucune idée! Qu'allait-il se passer ? Aucune idée! Qui étaient ces gens, ces lieux ? Encore et toujours aucune idée ! Je ne servais en gros à rien à part dormir ou plutôt mourir en silence sans s'en rendre compte. J'avais mal et en même temps pas mal. Une douleur que j'acceptais presque comme un soulagement, la fin d'un calvaire. Une grosse entaille sur ma cuisse me vidait petit à petit de mon sang . Goutte par goutte. Comme le sable dans un sablier qui s'écoule jusqu'à la fin du temps imparti. Le mien arriverait bien assez tôt. Des personnes m'aidaient. Combien ? Aucune idéee. Il y avait juste un mec , un guérisseur ... un soigneur.. non un médecin peut-être , j'ai du mal avec les mots , ma mémoire est embrouillé, vide. En tout cas ce gars était très gentil avec un boulet comme moi, le peu de ce que j'avais compris de la situation : elle était critique. Pour , pour eux , pour nous tous ? Peu être un peu des trois. Et tout cas pour mon cas le type voulait m'aider. Les soigneu... non MÉDECIN ! Rah ma mémoire ... En parlant d'elle , un néant , un trou noir ... Je ne me souvenais de rien ! Famille ? Peut-être. Maison ? Peut-être? Mes habitudes , mes gouts, mon quotidien ? Que des peut-être! Je n'avais comme nom que des chiffres et des lettres. Génial comme nom.. Mais ça avait l'air d'être comme ça pour tout le monde donc bon ... Soudain une autre douleur, aux joues cette fois. J’entrouvris alors les yeux et aperçu dans un brouillard le chic type qui me souriait , puis il partit dans un brouillard épais. Mes paupières se fermèrent toutes seules et mon esprit oublia l'homme. Puis il s'oublia lui même dans un brouillard comme l'homme avait disparu. Le sang de ma plaie coulait désormais moins, c'était plus un filet d'eau plutôt que le torrent du début. Je compris qu'il était temps que je m'en aille dans un autre monde, retrouver peut-être des souvenirs oubliés. Ma respiration se fit plus haletante comme si mon corps voulait encore , mon cœur accéléra comme une dernière tentative de vie... Mais la mienne était perdue ... Tout s'éteint brutalement, cœur , poumons, cerveaux, organes .... Au revoir, monsieur le médecin ... merci ... Je suis mort ainsi, à bord d'un vaisseau avec des inconnus , sans souvenir et presque seul. - Spoiler:
Je dois arrêter le forum pendant un long moment et pour ne pas que vous attendiez en vain mes réponses je préfère arrêter mon perso maintenant et coup de bol , il était déjà entre le vie et la mort ! Je reviendrai dès que je pourrais avec un nouveau personnage :) A bientôt et bonne continuation !! :D
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| | | Maxime Novy [AI-528]
Votre personnage Âge: 25 Langue maternelle: Allemand Langue(s) apprise(s): Anglais, français, espagnol
| Sujet: Re: Un petit goût de désespoir [Event #3b] Sam 31 Aoû 2013 - 13:25 | |
| Les deux hommes et moi entrâmes dans une salle presque vide.
Il ne semblait pas avoir la moindre trace d'objet pouvant servir à soigner le moribond (moribond, c'était exactement le nom à employer). L'élément le plus visible à mes yeux était tout d'abord un piédestal au centre de la pièce. Il ne devait pas être là pour rien, en effet en levant la tête je m’aperçus un bras mécanique suspendu au plafond accompagné de fils. Ces fils tenaient quatre écrans. Hélas, ces derniers n'affichaient rien du tout, ce qui ne nous facilitait pas. Non seulement un des nôtres était en train de mourir , mais en plus, je me rappelai, nous foncions tous droit vers le soleil.
D'ailleurs, en parlant de cela, je pointai mon regard sur une baie vitrée. Et juste en dessous se présentait un tableau de bord. Il était composé de plusieurs écrans éteints et de boutons. Argh, je compris que tout cela n'avait rien à voir avec une salle de soin, mais plutôt... plutôt avec une salle de commande ! Je ne pus comprendre le fonctionnement de ces boutons. Eh, merde, ce n'était pas prévu, ça, qu'allons-nous faire maintenant pour le pauvre jeune homme ? Bon, c'était mort pour lui, il n'y avait plus aucun espoir...
Pourtant, le brave docteur semblait toujours avoir confiance, bien que paniqué, il adressa un sourire chaleureux à l'homme blond, dont les paupières se refermèrent juste après. Il me fit le signe de rester auprès de l'agonisant donc j'obéis, quoique je ne fusse pas certaine que cela aiderait. Mais cela valait mieux ainsi. En effet, il était plus apte que moi à se mouvoir et donc c'était plutôt mon rôle de rester sur place et essayer d'atténuer la souffrance du blessé. Il fallait que je me rende utile, même si mon action serait vaine, au moins j'aurais essayé.
Il appuya sur des touches au hasard et tenta de trouver de quoi soigner le blessé (au moins il aurait essayé). De mon côté, j'avais un mauvais, très mauvais pressentiment. Alors que le soigneur ne trouvait rien, le sang tiède du jeune homme à travers le bandage que je tentais d'empêcher de fuir ... cessa ! De plus, en observant sa grande pâleur, je ne pouvais que conclure que le malheureux s'était vidé de son sang ! La scène d'horreur que j'avais redouté s'était produite juste sous mes yeux... ce choc émotionnel me fit oublier ma propre douleur au pied, qui n'était d'ailleurs pas immense . En dépit du fait de savoir que personne n'y avait pu changer son destin, je me culpabilisais. Voir un congénère mourir sous ses yeux est l'une des pires choses que l'on peut imaginer, et comme on se sent incapable...
Je lançai un regard triste et franc au docteur pour annoncer que c'était fini pour le blond, que nous n'avions plus qu'à nous préoccuper de la commande du vaisseau. Il n'y avait donc plus aucun dilemme à faire. Le mieux, selon moi, était que je restasse ici vu ma mobilité (il ne fallait surtout pas forcer) et qu'il allât prévenir le reste du groupe, qui s'était lancé dans la mauvaise direction... |
| | | Nathanael Corbat [CO-807]
Votre personnage Âge: 35 ans Langue maternelle: Suédois Langue(s) apprise(s): Russe, Anglais
| Sujet: Re: Un petit goût de désespoir [Event #3b] Lun 2 Sep 2013 - 15:11 | |
| Tic.. Tac.. Tic.. Tac.. Tic………. Bon… Ben finalement il n’avait pas tenu..
Après avoir cherché depuis un certain temps, il se retourna et contempla, stupéfait, le corps sans vie du jeune homme. La personne qui l’avait suivie le regardait d’un air désolé. Se sentir incapable, oui, c’était exactement ce que l’on ressentait devant la mort. Pas sa propre mort, ni même celle d’autrui, devant la Mort avec un grand M, le cycle de la vie devait à un moment se briser et c’était irrémédiable. Il avait été tellement inutile, le bandage bancal aurait dû le maintenir en vie plus longtemps, il n’avait pas cherché à lutter.. Il s’approcha lentement du mort, comme si tout ceci lui semblait irréel, impossible même, il lui sembla ne plus sentir la souffrance physique, il ne sentait plus son corps se mouvoir, s’approcher du blondinet, se mettre à genoux. Par contre, il se sentit pleurer, ses larmes lui semblèrent comme des gouttes d’acides qui coulaient abondamment sur ses joues, lui brûlant le visage. Au lieu d’aller prévenir les autres, il resta près du corps, l’urgence de la situation s’était envolé, il ne s’agissait plus que de larmes et de souffrances. Il était si jeune ! Il s’approcha encore et encore de lui, sa tête touchait presque la sienne. Le blond avait fermé les yeux et semblait avoir oublié tous ses soucis, cette image l’apaisa un peu. Juste un peu.
Il se sentait responsable, il aurait dû veiller à ce qu'il ne lui arrive rien, au lieu de ça il s'était blessé mortellement. Les autres avaient eu l'air de s'en ficher monumentalement, comment pouvaient-ils être aussi cruels et sans cœur? Et pour couronner le tout, ils étaient partis dans une autre direction, pourquoi avaient-ils souhaité qu'ils se séparent? Quelle vie de merde.
Il essaya de prendre son pouls une nouvelle fois, pour être sûr de chez sûr. Il lui prît le bras et chercha son pouls. Pas de battements. Il relâcha la bras, visiblement dégoûté. C’en était fini, pour de bon. Mais il semblait tellement heureux d’être parti, ll avait dû tellement souffrir. Nate eut la force de se lever et se sentit en paix.
Non, il ne l’était pas du tout.
Il hurla de tristesse.
Ses plans, son cœur et même sa voix se brisèrent. |
| | | Maxime Novy [AI-528]
Votre personnage Âge: 25 Langue maternelle: Allemand Langue(s) apprise(s): Anglais, français, espagnol
| Sujet: Re: Un petit goût de désespoir [Event #3b] Mar 3 Sep 2013 - 14:36 | |
| En le voyant s'approcher lentement du défunt et de moi, je compris que l'homme n'était pas prêt à prévenir les autres. Lui aussi était attristé. Très attristé. Cela se voyait avec les larmes qui perlaient sur son visage morose. Il devait se sentir encore plus responsable de la mort du jeune que moi, à cause de son métier.
Mais après tout, cela valait-il vraiment la peine de prévenir les autres, s'étant sûrement enfoncés bien loin de nous, bien loin du décès ? Non, cela ne valait même plus la peine, ce serait une perte de temps, à vouloir rejoindre des plus rapides que nous. Je ne pensais même pas à un dilemme. Mon esprit calculateur me dit que nous devrions nous débrouiller seuls, en présence d'un mort, et avec à l'esprit la situation actuelle : Le destin des survivants dépendait de nous. Entièrement de nous. A la moindre erreur, tout serait fini. Tous se retrouveraient dans l'état des nôtres. Et sans pierre tombale, sans obsèques, mais perdus, oubliés, cramés par le Soleil. Celui qui pourtant avait crée bien des vies va en détruire.
Le défunt, le sentiment d'être vains et ces pensées négatives... ainsi que le cri de douleur soudain du médecin, me donnèrent un « petit » goût de désespoir. Voilà, c'était le mot, Désespoir. N'ayant plus aucune force morale, je m'écroulai par terre à côté du cadavre (en étant assise, cela fut très rapide), sans me l'empêcher, mon bras n'avait pas envie de résister. Après tout, cela changera-t-il grand chose ? Qui serait capable de contrôler le vaisseau, de comprendre le fonctionnement de ces appareils inertes ?
Pourtant... pourtant, nous avions le choix entre rester sur place et crever à 100%, ou bien agir et survivre à... 2% ? C'était dire que nous avions une petite chance, une toute petite riquiqui : cela valait la peine de tenter et puis pour l'instant, il suffisait juste de dévier le vaisseau (si seulement l'homme blond pût profiter de cette chance, il était si jeune !). Le problème, tout était éteint et donc il fallait trouver ce qui permettrait de tout réanimer, ou au moins réanimer les appareils dont nous avons besoin. Mais si tout était foutu, alors c'était 100% la mort...
Comme je n'avais toujours pas la force de me lever (c'était sûrement du à mon mauvais état psychologique), je rampai difficilement. Et d'ailleurs, j'apercevrais mieux les détails cachés de la pièce, s'il y en avait... enfin, il valait mieux commencer par toucher aux éléments les plus visibles : les boutons. En espérant qu'un permettrait de tout rallumer. Mais... et si ce que je cherchais pourrait se trouver au plafond à l'aide du piédestal ? Pas la force de vérifier.
Soudain, un petit bruit, comme un grésillement. Cela venait du tableau de bord. Un à un, tous les écrans s'allumèrent (Ouf !). Le tableau de bord s'illumina également. En effet, mon camarade avait appuyé dans le hasard sur un bouton bleu avec au centre une sorte de symbole. Et enfin, apparut sur la plateforme ronde un hologramme. Ce dernier se tourna vers nous : "Bonjour. Ici I.A. En quoi puis-je vous être utile ?" Je voulus répondre mais aucun son ne sortait de ma bouche. J'étais pour l'instant dans tout mes états. Pourtant, je devrais plutôt me réjouir (en fait, je ne savais pas trop à cause du décès). |
| | | Nathanael Corbat [CO-807]
Votre personnage Âge: 35 ans Langue maternelle: Suédois Langue(s) apprise(s): Russe, Anglais
| Sujet: Re: Un petit goût de désespoir [Event #3b] Ven 11 Oct 2013 - 19:07 | |
| Nate aurait bien voulu ne plus se préoccuper de rien, il aurait voulu que la douleur de la mort de quelqu’un le paralyse, l'empêche d'écouter, de sentir, de voir, même d'entendre. Il aurait voulu être néant. Seulement voilà, il vit la lumière s'activer, il ferma les yeux, comme si la mort du jeune homme devait l'interdire de voir, comme si ça faisait partie d'une sorte de deuil. Seulement voilà... Il devait aller de l'avant. Seulement voilà... Il devait aussi se sauver lui, sauver les autres, sauver TOUS les autres.
Nathanael se releva en vacillant, évitant du regard le corps à ses pieds, il vit son acolyte qui l'avait suivi et baissa les yeux, honteux d'avoir ainsi disjoncté. Enfin, il ne devait pas lui en vouloir non plus, non? La mort est quelque chose de grave, il est normal de défaillir dans ce genre de cas. L'air neutre et rationnel qui se dégageait de cet autre homme était plus que perturbant, il n'avait pas l'air très triste du sort du blond, cela perturbait encore plus Corbat.
En tournant la tête un peu il vit que le tableau de bord s'était illuminé, avait-il appuyé sur un bouton au hasard? Si c'était le cas, quel chance il devait avoir! Enfin, de la chance, le rocher géant qui avait écrabouillé l'autre fille aurait dit "Non, vous avez pas eu de la chance, je vous ai fait bien chier, hein? OUI! Alors vous n'avez pas de chance, POINT. On n'en parle plus". Son regard se reposa une nouvelle fois sur son camarade encore vivant et toujours debout. Lui il a pas été écrasé et moi non plus, qu'est-ce que t'en dis rocher géant?
"Bonjour I.A, que puis-je pour vous?" la phrase fit sursauter Nate car il regardait son camarade et il n'avait pas bougé les lèvres. Il crût l’instant d'une demi-seconde que c'était le cadavre qui avait parlé, qu'il revenait d'entre les morts mais en se retournant, il vit une sorte d'hologramme sur le piédestal du centre, une femme. Cette voix, elle lui disait vaguement quelque chose, il l'avait entendu quand il sortait de sa capsule, non? En tout cas il l'aurait juré. Il s'approcha de l'hologramme, complètement captivé par l'image. Il essaya de toucher la joue de la femme, il ne sentit rien et sa main s’enfonça dans le visage holographique, il la retira vivement, ayant peur de faire mal à la "femme". Que pouvait-elle faire pour eux? Savait-elle ressusciter les gens? Retrouver leurs souvenirs? Manipuler un appareil spatial? Peut-être après tout.
Le fait est qu'il ne savait pas vraiment quoi répondre, tant de questions se bousculaient dans sa tête que cela l'étourdit un moment, qui était-il? Pourquoi était-il ici? Pourquoi pouvait-il comprendre ce qu'elle disait? Pourquoi, pourquoi, pourquoi... Il ouvrit la bouche et la referma à plusieurs reprises, comme un poisson rouge puis se décida finalement à parler, d'une voix peu assurée.
- Pourquoi comprenez-vous ma langue?... Nous ne savons pas ce que nous faisons là.... Aidez-nous |
| | | Maxime Novy [AI-528]
Votre personnage Âge: 25 Langue maternelle: Allemand Langue(s) apprise(s): Anglais, français, espagnol
| Sujet: Re: Un petit goût de désespoir [Event #3b] Lun 21 Oct 2013 - 9:14 | |
| Plutôt que de parler maintenant, je préférais observer mon camarade, qui se releva en chancelant. Lui avait compris qu'en dépit de cette horreur, la Mort, nous n'y pouvions rien. Qu'il fallait avancer. De toute façon, personne ne pouvait nous en vouloir pour notre aveulissement vu la peine qui nous accablait (nous étions des êtres sensibles après tout, pas des objets). Et pourtant, nous avions compris qu'il fallait agir.
Car contrairement au corps inanimé, nous pouvions encore bouger : nous étions des “esprit[s] qui marche[nt]”. Donc si nous ne faisions rien, nous étions réduits à l'état de cadavres. Il ne fallait pas laisser cette chance passer, minime soit-elle...
Cependant, je préférais attendre la réaction de mon camarade face à l'apparition soudaine de l'hologramme. En effet, je ne savais plus quoi dire, tout s'était vidé de ma tête, telle l'eau d'un lavabo après qu'on eût retiré le bouchon. Et puis la spontanéité, ce n'était vraiment pas mon fort. J'avais besoin de réflexion mais l'atmosphère m'empêchait de réfléchir (allons, la geekette, fais un effort, ne perds pas ton temps à réfléchir dans une telle situation !).
Finalement, mon attente valut la peine. Mon acolyte commença, après plusieurs tentatives, à sortir des sons de sa bouche. Je ne compris pas vraiment ce qu'il disait mais je pensais comprendre en gros, que c'était pertinent et semblait être le type de parole que n'importe quelle personne aurait prononcée naturellement, spontanément.
Ayant repris un peu de courage, parce que je n'étais pas la première à m'être lancée (plutôt timide, je n'aimais pas trop m'avancer sur la scène, mais je le ferais en cas de grande nécessité), je rajoutai dans ma langue avec panique : " … eeeeet le vaisseau est en train de se diriger vers le Soleil. Si nous faisons rien, nous mourrons tous." Ce fut la première fois que j'avais parlé depuis ma sortie de la capsule, la première fois que j'entendais ma voix féminine depuis ce temps. Par conséquent, malgré mon apparence androgyne, elle déclara que je n'étais pas un homme, juste un garçon manqué. J'espérais que ce détail ne perturbât pas mon camarade. Il fallait bien que je m’exprimasse un jour et qu'on le sache tout de suite, plutôt que d'être amputée de parole à cause de cela. En effet, la capacité de parler était d'une aide vraiment précieuse, pour les autres comme pour moi. |
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