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 Un réveil brutal [Event #1]

I.A. [Intelligence Artificielle]
I.A.


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MessageSujet: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeLun 11 Fév 2013 - 20:00

251ième jour de la 817ième année


H1 -
    Notre lente progression se poursuit, n’ayant jusqu’alors rencontré aucun obstacle qui nous fut fatal.

  • Nous venons de dépasser la troisième étoile de la constellation C3X48 et d’ici une cinquantaine de jours –cinquante-deux précisément si mes calculs s’avèrent exacts- nous devrions sortir de cette galaxie. Aucun nouveau corps céleste n’a été pour l’heure ajouté sur notre trajectoire. C’est ainsi que nous devrions passer à proximité de sept planètes dont une seule solide, de trois satellites et d’une nébuleuse. Toujours aucun signes vitaux détecté à l’extérieur du vaisseau.
  • Techniquement, le vaisseau s’est presque complètement remis de son dernier passage au travers d’une ceinture d’astéroïdes. En effet, les moteurs qui avaient connu un sévère ralentissement durant ces vingt-huit derniers jours ont enfin repris une fréquence de tours dans les normes. De plus, les réacteurs secondaires sont à nouveau fonctionnels, relançant l’Eléonor à une vitesse supérieure à celle standard afin de se plier aux délais imposés. Cependant, la coque a subi des dommages plus conséquents que ceux détaillés dans le bulletin du 211ième jour. En effet, en plus de ceux collatéraux dus aux débris des astéroïdes désintégrés, il semblerait que l’instabilité de la vitesse de propulsion, qu’a connu le vaisseau au cours de ces quarante derniers jours, ait grandement fragilisé sa structure. A surveiller de près.
  • Quant aux passagers, ils demeurent stables. Le recyclage d’oxygène et de substance se déroule toujours sans encombre. Aucune intervention médicale n’a été nécessaire à ce jour. Le cryogénie se prolonge donc.


H2 -
    R.A.S.


H3 -
    R.A.S.


H4 -
    Un mélange chimique semble se trouver à l'extérieur et ce, en très grande quantité. Bien qu'il n'y ait eu pour l'heure aucune perturbation, un échantillon est actuellement envoyé au centre d’étude afin de vérifier sa neutralité.


H5 -
    Erratum. Ledit mélange découvert précédemment, tant sur ses propriétés que sur sa nature, est remis en question. Les analyses se poursuivent.


H6 -
    Aucune nouvelle information.


H7 -
    Aucune nouvelle information.


H8 -
    Aucune nouvelle information.


H9 -
    Les dispositifs sont formels : le mélange n'en est en pas un. Il s'agit d'un élément chimique inconnu. Un nouvel élément chimique est donc à produire. Par ailleurs, il semblerait que cet élément soit présent depuis quelques jours déjà. Son taux dans l’espace augmente de façon exponentielle.


H10 -
    Le taux de l’élément inconnu X double toutes les heures. Toujours aucune propriété ne lui a été découverte.


H11 -
    Aucune nouvelle information.


H12 -
    L’élément X est particulièrement instable. Je répète : l’élément X est particulièrement instable. Danger.


Passage du vaisseau en alerte de niveau deux… Concentration de l'énergie sur les fonctions vitales… Extraction des passagers de leur cryogénie... Veuillez patienter.

Une sirène hurlante retentit soudain. Le vacarme est insupportable, douloureux même. La prise de conscience s’effectue lentement et parviennent dès lors au cerveau des millions d'informations. Parmi elles : un sérieux mal de tête, une impression de vertige, des nausées… Le corps - ankylosé et courbaturé au possible - sort progressivement de sa torpeur prolongée. Une dizaine de lumières rouges clignotent tout autour. A part ça ? Noir total. Brusquement, le silence se fait. Et une voix résonne, robotique…

« Ici I.A. Nous n’avons eu d’autre choix que d’interrompre votre cryogénie. Nous sommes navrés. Vous allez être transféré en salle de réveil et pourrez alors sortir. »


Dernière édition par I.A. le Jeu 28 Fév 2013 - 17:11, édité 3 fois
Nathanael Corbat [CO-807]
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeLun 11 Fév 2013 - 20:40

Vous connaissez ce moment du réveil où l'on est dans les vapes, entre rêve et réveil, quand on commence à bouger lentement, qu'on se remet les idées en place, qu'on commence à prendre conscience qu'on ne rêve plus et qu'on se souvient pourquoi l'on est dans son lit?
Eh bien ce n'est pas du tout ce qui arriva à Corbat!

Première sensation: l'Ouïe.
C'est fou comme c'est désagréable de se faire réveiller par un bruit ardent, alors quand on a en plus une espèce de gueule de bois, ce n'est même pas la peine de raconter..
Face à ce bruit, Nathanael ouvrit tout de suite les yeux. Mauvaise idée.
Sa vision tanguait, il avait le vertige et la nausée rien qu'en constatant cela, il referma tout de suite ses yeux, les vertiges se calmèrent, un peu.
Mais par dessus tout, il avait tellement mal à la tête! Comme si on lui avait enfoncé des milliers de petites aiguilles dans la tête et qu'on les retirais pour les renfoncer encore une fois.
Que lui arrivait-il? Où était-il? Il avait bu?
Il décida malgré tout de se lever, les vertiges reprirent mais il continua.
BONG! Il se cogna à une surface, peut-etre du verre ou du plexiglas au bruit. Son mal de tête empira, ses nausées aussi, il vomit.
Son vomi avait une texture bizarre, plus qu'étrange même, mais il ne s'attarda pas sur ce détail et resta un moment au sol, les sirènes n'aidant pas à calmer son mal de tête.
Et puis soudain, plus rien. Silence.
Ah, que c'était bon!

Une voix robotique résonna dans l'air. "IA"? "Cryogénie"?
Mais où était-il bon sang?

Durant de longues minutes, Nathanael resta encore une fois les yeux fermés, il allait un peu mieux et il lui semblait que son lit bougeait lentement. Il essaya de se reposer pour récupérer de ses forces.

"Bon, au moins je n'ai plus la nausée... M'faim"
La salle... De réveil?
Si ça se trouve, le lit bougeait pour l'emmener là-bas!
Non, c'est trop idiot..
Mathew Johnson [NS-257]
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMer 13 Fév 2013 - 11:32

"La vie est un rêve ; c'est le réveil qui nous tue."
Virginia Woolf

Un songe, un rêve, une utopie. C’était l’endroit où je me trouvais. Des couleurs, des paysages, des visages, des formes passaient, défilaient dans ma tête ; et que j’oubliais au fur et à mesure de l’avancée de mon rêve. Un monde idyllique. Un monde parfait. Le monde où vous pensez être un super-héros, que rien ne vous arrivera, pas de méchant, pas de noirceur, le rêve qui ne se transformera pas en cauchemar. Cependant, ce n’est pas ce qui m’arriva…

Un cauchemar commença…

Un véritable capharnaüm me réveilla. Le son était tellement fort, qu’il m’en perça presque les tympans. Je me relevai d’un coup de peur que quelque chose de dramatique soit arrivé. Malheureusement ce fut impossible, ma tête cogna une paroi dure et ce choc m’obligea à rester coucher. J’entendis le sang cogner contre mes tempes. Un mal de crâne insupportable, dû au bruit assourdissant et à la bosse sur ma tête, m’empêcha de réfléchir correctement. Mon corps me faisait mal, il était courbaturé, chaque parcelle de mon corps, chaque muscle était tendu au maximum. J’ouvris les yeux. Noir. Tout était noir. Je ne voyais rien. Des vertiges naissant m’obligèrent à refermer mes yeux le temps qu’ils disparaissent. Que se passait-il au juste ? Où étais-je ? Des milliers de questions me venaient en tête, je ne pouvais répondre à aucunes d’entre elles. Je commençai à paniquer. Me forçant à ouvrir les yeux et à supporter c’est vertiges et ce mal de crâne, j’inspectai l’endroit où je me trouvais. Ou plutôt j’essayai. Je ne voyais rien mis à part des lumières rouges clignotantes. Je tâtonnai autour de moi, on aurait dit que je me trouvais dans une valise, une caisse ou je ne sais pas quoi d'autre qui était hermétiquement fermé, un sentiment de claustrophobie s'insinua en moi. Je commençai à avoir peur.

Soudain, une voix résonna. Cette voix fit taire tout le bruit insoutenable qui m'avait réveiller. Cette voix disait s’appeler "I.A", surement pour Intelligence Artificielle, et elle m'informa que j'étais cryogénisé et que j'allais allé dans une salle de réveil où je pourrais sortir de ma "cage". Bien que je ne fasse pas confiance à tout ce qui est artificiel, je me suis calmé et j'ai attendu. De tout façon,j'allais sortir d'ici. Soudain ma prison se mit à bouger. Le cauchemar allait se terminer, ou se continuer. Je n'en savais rien.
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMer 13 Fév 2013 - 15:33

Jusque là, tout se passait bien. Son sommeil n'avait jamais été si parfait et enviable, pourtant il eut fallu que cela cesse. En effet, si ce sommeil pouvait être associé à coma artificiel, il finissait par un réveil obligatoire... Et ce réveil fut bien brutal. Le passage du monde onirique au monde réel lui parut être une véritable gifle en pleine figure.

Des bruits stridents, hurlements d'alarmes, mécaniques, répétitifs, vinrent la tirer de son rêve pour l'emmener dans un cauchemar, qui d'abord lui sembla faire partie de son esprit, mais qui, ensuite, s'avéra être la pure réalité. Elle avait enfin été réveillée. Canaan n'ouvrit même pas les yeux immédiatement, elle voulut juste se boucher les oreilles en serrant les dents le plus fort possible: elle y parvint bien difficilement, chose étonnante. Elle sentait son corps quasiment dans l'incapacité de bouger. Il fallait que cela finisse, c'était plus qu'insupportable. Combattant sa fatigue musculaire, et ses courbatures, elle porta tout de même ses mains à ses oreilles pour les protéger. Une véritable douleur provoquée par de tels sons, sons comparables à des aiguilles qui transperçaient ses tympans...

Derrière ses paupières, encore fermées, elle pouvait apercevoir quelques points de luminosité, rouge. Cela la poussa à ouvrir les yeux pour observer et comprendre ce qui se passait. Recouvrer la vue n'arrangea rien à son état: elle eut un mal de chien à retrouver le sens des choses, car tout tanguait. Elle ne savait pas dans quel position elle se trouvait, ni même où elle était. Canaan ne savait rien de sa situation actuelle: juste qu'elle se réveillait dans un état catastrophique, sans le moindre souvenir des conditions de son endormissements. Où était-elle? Que faisait-elle là? Pourquoi tout ce vacarme? Que signifiait tout ça? Aucun ordre dans sa tête, c'étaient simplement des questions venant de partout.

Les maux de tête qui accompagnaient ses vertiges s'accumulèrent pour rajouter les nausées. L'envie de vomir était très forte, surtout avec le clignotement de ces lumières rouges et les acouphènes que provoquait la sirène hurlante.

Mais tout à coup, silence, tout cessa. Et ce fut un soulagement incroyable pour elle. Quelques acouphènes persistèrent mais ils finirent par s'en aller tout doucement, laissant tranquille la jeune femme. Une voix robotique, en tout cas, inhumaine, c'était certain, retentit. Le nom que cette voix s'attribua le confirma: I.A. Même si son cerveau était trop lent pour faire la traduction des initiales, elle put comprendre qu'il ne s'agissait en aucun cas d'un humain qui parlait. Il raconta quelque chose. Canaan, trop mal, n'en comprit que la moitié des mots: "Cryogénie" "salle de réveil". Et le sol sembla bouger.
Syrenn Vorelis [HC-282]
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMer 20 Fév 2013 - 18:01

Tourbillonnantes, assourdissantes, alors que ces lumières dansaient illuminant la pièce à intervalles réguliers, j’ouvris les paupières. Que me valait un réveil aussi brutal ? Etait-il nécessaire de faire autant de bruit ? Pourquoi avais-je besoin d’être réveillé ? Allongé, chaque mouvement était lourd et nécessitait un effort qui me paraissait anormal. Je ne voulais me lever et pourtant, ce feu d’artifice semblait m’encourager au contraire.

Ne voulant en subir d’avantage, je ramenais mes mains sur mes oreilles créant ainsi une barrière de dernier recours. Puis, je fermais les yeux autant qu’il m’était possible les plissant jusqu’à être plongé dans une obscurité qui aurait pu être parfaite. Etais-ce ces lumières qui me donnaient si mal à la tête. Devais-je m’en méfier, m’en cacher ? Soudain, ce fût le calme après la tempête.

C’est voyant que mes mains n’avaient plus d’utilité que je baissais mes paumes ouvrant douloureusement un œil pour vérifier que le danger était partit. Les lumières ne se bousculaient plus mais les maux de tête restaient. Soudain, autre chose un son ou plutôt une voie vint remplacer ce silence qui n’eut pas le temps de prospérer. Je tendais l'oreille, tentant d’être attentif.

Si ces lumières avaient voulues mes dire quelques chose, elles auraient dû s’y prendre comme cette voie. Après un tel vacarme, celle-ci apparaissait d’avantage tel un réconfort apaisant ma migraine. J’étais heureux de constater que cette voie avait un nom. Malgré tout, il y avait là un mot que je n’avais pas compris.

Qu’étais-ce qu’une « cryogénie » ? SI Ia était celle qui avait interrompu les lumières, elle n’avait alors aucune raison de s’excuser. Logiquement, je pouvais alors considérer qu’elle œuvrait pour mon bien et je n’avais donc pas à la craindre. Je tentais alors de suivre son conseil pivotant vers un accès au sol plus simple d’utilisation.

Alors que rencontrais le verre alors que roulais pour être de profil, un violents tournis mes prit. Après-tout, je n’avais pas envie de me lever. J’étais trop fatigué. Si je ne pouvais pas même être de côté, il ne me restait plus alors qu’à dormir. Je m’allongeais, fermant les yeux à la recherche de la légèreté que ces lumières m’avaient volées.
Saphire Allen [SA-132]
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeDim 24 Fév 2013 - 18:19



Certains se demanderaient si en état de cryogénie on peut rêver. Si cela est vrai - supposons-le, alors il est certain que Saphire avait fait un cauchemar...


Saphire se réveilla en sursaut. Elle haletait bruyamment et sentait son cœur battre la chamade ainsi que la sueur couler sur son visage. Au bout d'un certain temps elle reprit son calme, puis prit conscience qu'elle avait froid. Et mal. Très mal en fait, à cause de l'alarme retentissante qui résonnait à l'intérieur de tout son être. Ce n'étaient pas seulement ses oreilles qui étaient en train de souffrir, mais sa tête aussi semblait sur le point d'exploser. Même si elle était allongée, elle avait la nausée et était prise de vertiges. Trop bizarre.
Pour éviter à supporter ce supplice, Saphire voulait s'en aller. S'en aller où ? Ce n'était pas encore la question. S'en aller comment ? Là était tout le problème. Ses membres refusaient de bouger, elle avait l'impression de peser des tonnes. Était-elle droguée ? Devant cette pensée inquiétante la jeune femme fit un effort surhumain pour essayer de se mouvoir, ne serait-ce qu'un bras. Et elle y parvint. Soulagée de savoir qu'elle n'était pas handicapée, Saphire s'appuya sur son bras pour se relever. Mais elle s'effondra car son bras n'avait pas la force de supporter le poids de son corps. Alors elle referma ses yeux, agonisant en silence et priant pour que l'alarme assourdissante s'arrête...

L'alarme cessa de sonner, et un silence de monastère s'installa autour d'elle. Quel soulagement, quel bonheur ! Saphire eu à peine le temps de sourire que quelque chose d'autre se produisit : l'environnement dans lequel était la jeune femme se mit à trembler. Dans le même temps elle entendit une voix lointaine mais ne put comprendre ce qu'elle disait, car ses oreilles meurtries bourdonnaient encore, la rendant sourde. Que se passait-il encore ?

Sachant de plus qu'elle ne pouvait rien voir à cause de l'obscurité et qu'elle ne pouvait pas bouger, Saphire reporta son sourire et se remit à prier, du moins à espérer, pour qu'elle sorte indemne de ce mauvais rêve.


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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeLun 25 Fév 2013 - 17:08

Spoiler:


Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce fût le souffle vrombissant s’enclenchant juste à côté de son oreille qui réveilla notre homme. Enfin, réveiller... Voilà un bien grand mot pour désigner seulement la pénible extraction de son subconscient. Il n'en était pas à la prise de conscience. Loin de là même...

Il demeura quelques instants comme flottant, presque paisible. Dans cet état de demi-sommeil où la quiétude règne encore. C'est à cet instant que se déclencha l'alerte. Enfin, évidemment, il n'était pas dit qu'il s'agissait ce cela mais les signaux étaient clairs : une alarme s'était mise à lui vriller les tympans jusqu'à en faire vibrer sa boîte crânienne, des lumières clignotaient soudain de toutes parts l'aveuglant malgré ses yeux restés clos. Son instinct lui dicta que le doute n'était pas permis : il y avait alerte.

A partir de ce moment-là, la prise de conscience fût immédiate. Elle s’accompagna, malheureusement, de sérieuses douleurs. Il avait mal à la tête, l'estomac retourné, les membres comme gelés et le vacarme ne se tarissait pas... De plus, bien qu'il fût allongé, des sensations de hauteurs le prenaient par intermittence et le secouaient en tous sens. A croire qu'il se trouvait dans des montagnes russes. Il n'appréciait pas franchement cela... Le voilà pourtant largement servi en sensations fortes. Alarmée, il ouvrit les yeux mais de nouvelles douleurs lui dictèrent de les refermer tout aussi brusquement. La panique l’immergea. Et enfin...! Le silence. S'il n'avait eu la bouche aussi sèche, il aurait volontiers poussé un soupir de soulagement mais, même ce petit plaisir, son corps le lui interdisait.

Pouvant alors enfin se concentrer, il se mit à réfléchir à toute vitesse. Première question : où était-il ? Mais les autres suivirent de près : que faisait-il ici ? Qu'est ce que c'était que ce "ici" ? L'avait-on drogué pour qu'il soit dans un état pareil ? Que voulait-on de lui ? Qui était derrière tout ça ? Était-ce par vengeance, pour demander une rançon, pur sadisme...? Pendant que son cerveau bouillonnait, sa prise de conscience se précisait quelque peu : il se trouvait dans un endroit exiguë, les sons et son souffle l'attestaient sans ambiguïté. Il était de fait bloqué, même si ses membres retrouvaient un semblant de force. Il sentit un sentiment de compassion pour les claustrophobes naître en lui. Mais il n'eut guère le temps d'envisager quelques hypothèses douteuses quant au pourquoi du comment de sa présence dans cette cage de métal, pas plus qu'il n'en eut pour esquisser un plan d'évasion aussi audacieux qu'absurde. Une voix résonna.

Ainsi, il allait bientôt pouvoir sortir... Rassuré, il écouta la voix typée GPS et se détendit malgré les douleurs qui s'intensifiaient. On allait s'occuper de lui, lui expliquer... Il en oublia l’histoire de cryogénie, d’alerte. Tout allait bien se passer. Il pouvait être tranquille. Si son corps le lui avait laissé cette possibilité, il aurait bien volontiers souri. Mais… une fois de plus, voilà qui lui était impossible. Le jeune homme se concentra alors pour faire le vide. Ne pas réfléchir… Il sentit son boîtier se mouvoir. Le transfert s’effectuait. Tout en douceur, avec à peine un léger bourdonnement. Quand ce dernier se stoppa, il perçut un certains nombres de vrombissements et, enfin, un bruit de dépressurisation.

Le haut s’ouvrait, lentement. De joie, il prit une pleine inspiration bien que sa poitrine contestait l’effort, ses poumons ayant comme plus l’habitude de se remplir autant. Il réitéra l’expérience d’ouvrir les yeux. Et, après un moment à battre des paupières, il parvint à les garder ouverts, malgré son mal de tête qui se propageait. N’y prêtant pas plus d’attention, il préféra se focaliser sur l’ouverture devant lui. Il entendit alors un déclic et le couvercle se stoppa à la verticale. Un petit voyant vert s’alluma. Voilà qui devait être bon…

Allait-on venir le chercher ? Fort probable, oui. Il décida donc de patienter, profitant de ce laps de temps pour se remettre et observer. Se trouvait alors face à lui, à une dizaine de mètres au moins, un plafond parfaitement régulier. Cependant, sa couleur lui échappait, la salle se trouvant très mal éclairée. A la vérité, elle ne devait l’être que par des voyants du même type que ceux qui ornaient son espèce de capsule. Depuis cette position allongée, il ne pouvait rien voir d’autres. Ses oreilles prirent alors naturellement le relais.

Un grand nombre de bruits semblables à ceux qui l’avaient suivi lors du transfert. A part ça ? Pas grand-chose. Aucune voix. Pas de bruit de pas. S’impatientant, il lui était désormais impensable de rester une seconde de plus dans ce truc. S’appuyant et s’accrochant à tout ce qui s’offrait à lui, il réussit tant bien que mal à s’asseoir. Un regard circulaire lui confirma simplement qu’il se trouvait bien dans une pièce assez grande. Les rares lumières émanaient bien de voyant et autres néons clignotants, rien d’assez puissant pour distinguer quoique ce soit plus précisément. Il pouvait tout juste affirmer que rien ne se trouvait à moins d’un mètre de sa capsule, mis à part ce petit escabeau en bas sans doute disposé à son intention.

Se tenant toujours à un rebord de la capsule, il coupa sa respiration un instant, cherchant un quelconque bruit différent. Un bruit autre que ceux produits par des machines. Un bruit humain. Mais rien. Pas non plus de voix GPS pour lui donner des instructions. Il soupira. Avec lenteur, il reprit contact avec chacun de ses muscles, évaluant les degrés de douleurs selon les zones contractées. Se jugeant apte à se tenir debout, il se glissa hors de sa boîte mais, à peine eut-il poser son pied sur la première marche de l’escabeau, qu’il ne put supporter son propre poids. Son corps s’écroula sui lui-même. Et le voilà, gisant à terre. Lamentablement. De nouvelles douleurs s’ajoutant au tableau.

Il fit alors la charmante rencontre du sol. Du carrelage. En plus d’être dur et donc inconfortable, il était affreusement froid. Autant ça calmait certains douleurs, autant ça en avivaient d’autres. Péniblement, il roula sur le dos et, cette fois, s’arrêta. Se remettre debout allait lui demander un effort qu’il n’était clairement pas prêt à fournir…
Elzia Jdanov [JR-573]
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMer 6 Mar 2013 - 13:02

Une lumière clignota à la limite de la perception, elle apparaissait à gauche, à droite, en flashs très rapides, un son s'apparentait à elle, le plus ignoble qu'on ai put produire. Son origine ? Inconnu. Pourtant une horrible terreur l'accompagnait. Une gène, sans nom aussi. Une pointe dans la gorge. Douleur ? Oui c'était le mot. La... Douleur s'insinua dans sa gorge pour atteindre son estomac, enflammant sa trachée, un épais liquide gluant obstruait ses voix respiratoire. Une quinte de toux la prit. Elle ouvrit les yeux, l'impact lumineux lui offrant de merveilleuses larmes de souffrances. Génial.

La quasi-pénombre ne cachait pas l'horrible tache bleuâtre qui occultait la paroi autrefois translucide face a son visage. Elle n’épargnait pas non plus la capsule, révélant à la jeune femme sa cage de plexiglas. Les parois étaient glacées et lui semblaient recouvertes d'aiguilles, les angles se changeaient en pieux et le couvercle en tombeau. Un tombeau perdu. Un rapide examen de sa peau lui apprit qu'elle était vêtue d'un espèce de tissue rêche. Un relief ressortait sur sa poitrine, illisible dans l'obscurité ambiante.

Des courbatures l’empêchaient de se mouvoir, mais encore aurait-il fallut qu'elle en ai la place. Une voix s'exprima, inhumaine, robotique et pourtant si apaisante. La précarité de sa situation lui apparut moins grave, le monologue ayant réussit ses effets, et elle avait hâte que la voix tienne sa promesse. Sortir. Ça sonnait alors comme un rêve. Un rêve elle en avait fait un, les souvenir se mélangeait et elle n'aurais sut dire s'il avait été terrifiant ou bien merveilleux. Il ne lui restait plus que des flashs, des images.

Le compartiment se mit en branle, un mouvement lent mais oh combien salvateur. La dernière ligne droite. Suivez la lumière, celle du petit voyant vert et de son clignotant chevaleresque. On allez la sortir de son caveau. Elle allait enfin renaitre. La cabine se stoppa, un mouvement mécanique retira le "plafond" du module. Une bouffée d'air emplie ses poumons et modifia l'ambiance de son environnement. Le silence régnait, tout juste empatté par le bruit des appareils robotisés. Inconsciemment elle était dans l'attente d'autre chose, quelqu'un pour l’accueillir, un médecin pour voir si tout allait bien, en somme de la chaleur humaine.

Elle n’eut pour palliatif qu'un son, le bruit particulier que fait un corps. Quelqu'un d'autre était là. Dans le même enfer qu'elle. Et cette personne venait de tomber lourdement sur le sol. Elle tenta de faire jouer chacun de ses muscles, rassurée de les sentir rouler sous sa peau. L'autre attendrait. Après son réveil elle n'était pas sure de posséder toutes ses fonctions, ne sentant pas vraiment chaque partie de son corps. Maintenant leurs présence était avérée, la douleur qu'elle y ressentait en attestait. S’agrippant à la capsule elle jeta un regard vers la source du bruit. Elle aperçut la silhouette et y capta quelques mouvement.

Elle dut se faire violence pour se lancer dans cette aventure, maintenant que sa cage était ouverte elle ne lui semblait plus aussi effrayante, et une petite sieste régénératrice lui aurait fait le plus grand bien. Alertée par la chute de l'autre, elle s'y prit avec beaucoup de prudence et de lenteur ne tenant pas particulièrement a finir dans le même état. Chaque mouvement étant précédé d'une seconde de préchauffage. Après trois bonne minutes elle atterrie en bas. Ses jambes tremblaient d'une telle force qu'elle eut a se mettre à genoux pour éviter de s’effondrer.

-"Bordel ! Où est-ce qu'on est... C'est quoi cet endroit ?"

Elle s'assit contre une paroi, haletante, le front tapissé de sueur elle palpa ses muscles endoloris. Son épaule saignait, sans doute à cause d'une coupure lors de la descente. Face à l'effort elle n'avait pas sentit sur le coups. Tournant son regard vers l'homme étendue sur le dos, elle eu la nausée et recracha une nouvelle fois de cette purée bleu. Elle essuya sa bouche avec sa manche avant de s'approcher de l'inconnu.

Allongé sur le dos, il semblait seulement effroyablement épuisé, mais pas en réelle difficulté. Les os ne paraissaient pas cassés non plus. Son état quasi-comateux avait assouplit son corps et lui avait épargné la plupart des complications que provoque une chute. Quand à savoir comment, pourquoi et où ils étaient... Ça restait un grand mystère. Mais déjà d'autre bruits mécaniques retentirent, semblables à ceux qui l'avait conduite ici. Sans doute une autre fournée de paumés nauséeux.
Nathanael Corbat [CO-807]
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMer 13 Mar 2013 - 14:12

Des paumés nauséeux? Paumée il l'était, nauséeux plus maintenant.
Le "lit", dont Nathanael savait maintenant qu'il s'agissait d'une sorte de capsule s'immobilisa. Le haut en verre se souleva et il se sentit tout de suite plus libre et pu mieux respirer.
Il lui sembla entendre des mouvements à quelques mètres de la capsule, au moins une personne à la respiration rapide qui se faisait entendre, ou étais-je seulement la sienne.
Ne voulant pas se relever trop vite, Nate essaya de bouger petit à petit chacun de ses membres pour les désengourdir. Il avait vraiment l'impression d'être épuisé physiquement, combien de temps avait-il dormi ici? Il lui fallait se concentrer très fort pour vraiment bouger un membre, s'être relevé l'avait en fait vidé de ses forces. Il essaya de se désankyloser durant environ 5 minutes, peut être moins ou plus, le Docteur n'avait plus tellement la notion du temps. Et à part des respirations - ça il en était persuadé - il n'entendait presque aucuns bruits, des objets mécaniques qui se mouvaient au loin peut-être? Ces sons lui paraissaient atténués.

Corbat décida de se lever précautionneusement de sa capsule. Il releva son buste - cette fois-ci pas de vitre - et se mit à observer un peu les alentours. A part le noir ambiant, il pouvait apercevoir dans la pénombre deux corps humains, encore un vie au vu de la posture du second personnage.
Nathanael mit consciencieusement ses pieds sur l'espèce de petit escarbot en bas de sa capsule et essaya de se lever.
Quand il toucha le sol avec ses pieds, il s'aperçu que ceux-ci ne pourraient pas le soutenir bien longtemps et fit deux pas avant de tomber à genoux, ce qui le fît souffrir atrocement.
Il rampa, essoufflé par tant d'efforts, vers les personnes qu'il voyait en face de lui.

-Où... Sommes... Nous?
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeJeu 14 Mar 2013 - 16:21

« Toute douleur qui n'aide personne est absurde. »
André Malraux


Mouvement mais en même temps immobilité. Ces mots pouvaient parfaitement décrire ma situation actuelle. Enfermé dans une sorte de capsule, cette prison m'emmenant dans un endroit encore inconnu mais promettant l'espoir d'une libération, une bosse enflant au sommet de mon crâne. Cette bosse me donnait l'impression que ma tête gonflait de douleur comme si un petit bonhomme s'amusait à frapper à l'aide d'un marteau contre la paroi interne de ma tête, permettant à son crâne de ressembler à un ballon de baudruche. Fort heureusement, je ne ressemblerais en aucun cas à un extraterrestre avec une tête bizarre, seule une bosse défigurait son joli minois endolori. Un soupir s'échappa de mes lèvres gercées et meurtries. Cela faisait déjà plusieurs secondes, plusieurs minutes ou encore plusieurs heures que ma prison se mouvait dans l'obscurité totale m'empêchant de savoir combien de temps s'était écoulé depuis mon réveil mouvementé et où étais-je.

La mobilité/immobilité ne devient que de l'immobilité.

S'arrêtant brusquement, la capsule ouvrit son capot dans un bruit de débouchement de bouteille, un petit pop et la liberté s'offrait à moi. Pour la première fois depuis la sortie de mon endormissement, je pus respirer pleinement. Obligeant mes poumons à se remplirent d'air, je sentirent de profondes douleurs musculaires partout dans mon corps comme si j'avais fait un marathon dans un passé proche. Expiration, inspiration, expiration, inspiration ... Au bout de quelques respirations, je m'impatientai. L'I.A m'avait peut-être libéré mais quelle libération! J'étais dans un environnement presque totalement noir ébène, une unique lumière verte provenant du couvercle de ma prison rayonnait dans la pénombre. Ne pouvant plus restaient dans ce "lit", je décidai d'en sortir. Me relevant tant bien que mal, je m'assis en tailleur et observai les alentours. D'autres lumières vertes illuminaient les ténèbres environnantes. ces lumières provenaient comme la mienne de capsules. Des bruits provenaient de ces dernières. Il devait y avoir d'autres personnes dans le même état que moi. J’essayai donc des interpellés mais ma voix se perdit dans les murmures de la salle, il semblerait que ma gorge trop sèche me permettra seulement de murmurer pendant un moment. C'est au moment où je voulus descendre de ma prison où je vis trois personnes par terre à quelque mètre de moi. Je ne pouvais pas dire si c'était des hommes, des femmes, des enfants ou encore des personnes âgées. Regardant encore une fois les alentours, je vis un escabeau contre ma capsule. Très doucement mais en même temps le plus rapidement possible, je soulevai ma faible masse corporelle pour pouvoir poser mon pied sur la première marche de cet escabeau, véritable signe de liberté. Ma descente fut longue et laborieuse. Mes muscles ankylosés ne me permettaient pas d'aller vite sauf si je voulais m'étaler par terre comme une serpillière, comme une des trois silhouettes. Enfin, mes pieds touchèrent le sol, puis mes genoux car mes jambes ne me permettaient pas pour l'instant de me soutenir. Attendant quelques secondes, je finis par essayer de me relever pour rejoindre ces personnes. Malheureusement, je ne pus pas le faire et me résignant à les rejoindre en rampant. Arrivé à côté d'une personne allongée qui ressemblait à un homme et une autre personne assise qui semblait être une femme, je l'imitai et m'assis en tailleur regarda la troisième personne qui était, semblait-il, un homme et dis dans un murmure que j'espérais audible:

- Salut... On est dans un merdier pas possible là...


Dernière édition par Mathew Johnson le Mer 27 Mar 2013 - 13:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeVen 22 Mar 2013 - 17:57

La capsule de cryogénie dans laquelle elle se trouvait enfermée se mettait doucement à bouger. On l'emmenait probablement autre part. C'est d'ailleurs ce qu'avait expliqué la voix robotique de l'I.A., mais elle n'avait pas vraiment écouté, par incapacité. Elle sentit donc le "lit", si l'on pouvait appeler cela un lit puisqu'elle semblait avoir dormi dedans bien longtemps pour se trouver dans cet état comateux au réveil, avancer vers une autre pièce. Même si la traversée fut courte, elle sentit son coeur se retourner encore plus et cette fois, crut véritablement qu'elle allait vomir. Si rien que ces petits mouvements, sans même changer de positions, la rendait si malade, qu'est-ce que ça allait donner une fois debout? Et encore! Arriverait-elle à marcher de nouveau? Elle se permettait d'en douter vu ses muscles si endoloris, plus que ça même, paralysés.

Elle se laissa donc transporter, n'ayant d'autre choix que d'attendre. La capsule finit par s'arrêter dans une salle, probablement immense de hauteur, car elle n'en voyait pas le plafond alors que quelques néons bleus élairait la salle. Un bruit de décapsulement de bouteille se fit entendre: elle comprit immédiatement qu'on la libérait enfin. La vitre qui l'entourait se souleva. Et tout à coup l'air inonda ses poumons, un air différent de celui qu'elle avait respiré dans la boîte, du moins c'était sa pensée. Ses poumons se décontractèrent, se gonflèrent un maximum, poussant ses côtes à s'ouvrir le plus possible. Cela lui fit atrocement mal, mais ce fut comme si elle ne le contrôlait pas: elle était obligée de faire de grandes inspirations bruyantes. Elle avait l'impression que de l'air impur n'arrivait pas à sortir de son corps. C'était vrai, c'était l'air de la capsule respiré tant de temps, durant son sommeil, qui lui faisait cet effet. A chaque respiration, sa cage thoracique semblait se décoller, horrible douleur que c'était.

Elle essayait de se donner du courage, maintenant qu'elle avait légèrement -très légèrement- repris ses esprits. Elle se disait d'essayer de comprendre, de se rappeler. Mais rien. Un vide total. Pourquoi était-elle donc là? Elle finit par se dire que c'était momentané, que ses souvenirs reviendraient quand on lui dirait ce qui se passait. Encore fallait-il que quelqu'un se presente à elle...

Elle souleva son bras une fois, pour vérifier sa capacité à se mouvoir, après avoir vu le désatre quand elle avait voulu porter ses mains à ses oreilles. Son constat fut mauvais. Décidément, ses muscles ne voulaient pas beaucoup réagir, et la douleur était pire que celle d'une crampe. Il faudrait imaginer une crampe générale du corps. Elle posa sa main sur le côté de sa capsule et tenta de se relever , au moins en position assise. Ce fut un échec. Elle retomba sitôt et abandonna. Après tout, on viendrait sûrement la chercher. Ou sinon, elle attendrait que ses douleurs soient moindres...

Elle réfléchit un instant. Quel comportement de défaitiste! Mais quelle atrocité cette souffrance physique! C'était un dilemme dans sa tête. Se sentir forte face à ce qui lui arrivait, controler ce qui se passait, ou rester là à attendre pour rien, si ça se trouve. Elle soupira. Allez courage! Elle posa ses mains sur les côtés et se souleva lourdement. Elle resta accrochée à la capsule pour ne pas risquer de repartir en arrière. C'était pas fini. Elle regarda en bas de son lit cryogénique et aperçut un petit escabaut. Ah! Parce qu'après l'avoir endormie sans son accord on faisait les gentils et lui amenait un petit escabaut? Mais elle se reprit. C'était stupide de penser ça. Peut-être qu'elle avait elle-même fait ce choix. Elle ne s'en souvenait plus, c'est tout.

Alors qu'elle s'apprêtait à faire l'effort du siècle, après une préparation psychologique intense, elle aperçut d'autres capsules. Combien? Elle ne les compta. Mais elle crut percevoir des gens, donc un par terre et un autre comme elle. Qui étaient-ce? Avaient-ils subi la même chose?
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeSam 23 Mar 2013 - 12:50

Alors que le petit garçon tentait de se joindre à un sommeil défait de tous bruits et de tous mouvements de lumière, il eut l’impression que le sol tremblait. Comme si sa coquille protectrice n’était pas décidée à le laisser tranquille. Apeuré de se voir brutalement tomber, le jeune commença à s’agiter, cherchant une chose à laquelle s’accrocher. Ne rencontrant que le verre de ses petites mains, la panique le gagna. Son rythme respiratoire s’accélérant, lorsque les tremblements se stoppèrent, le petit garçon s’attendit au pire. Guettant un quelconque changement dans son environnement, il se calma quelques instants.

Soudain, la vitre qui le surplombait se releva. Le jeune ne retrouva rien de ce que la petite voie rassurante de l’IA avait indiquée. En cette ouverture, il reconnut la sortie indiquée plus tôt. N’avais ton pas dit « Vous allez pouvoir sortir ? » Cette possibilité n’évoquait-elle pas un choix ? Avait-il donc le droit de rester ici même tant qu’il en éprouverait l’envie ? Face au souvenir du sol tremblant de l’en expulser, la seule possibilité de faire une sieste fût vite chassée de son esprit.

Le petit garçon tenta de s’extraire de ce qui une fois ouvert ressemblait d’avantage à une boite dont on aurait enlevé le couvercle. Il se retourna d’abord, se mettant à quatre pattes. Ses muscles étaient encore endoloris et chaque mouvement trop brusque lui piquait les yeux. Ce n’était pas un mystère, il avait mal. Tout son corps lui demandait de se rallonger et d’attendre mais la peur dominait son esprit et sa pire crainte était de sentir à nouveau le sol trembler sous son dos.

Bientôt debout dans la boite les jambes tremblantes et les yeux rouges, le petit garçon s’accrocha à ce qu’il restait des parois. Autour de lui, quelques lumières clignotaient encore. Mais l’étendue de cette pièce semblait le paralyser. Il faisait trop noir. Trop noir pour voir, trop noir pour se sentir en sécurité. Son regard embrumé par les larmes se baladait dans cette zone qui n’était pas assez éclairée à son goût.

Quand il put enfin distinguer des marches, il avait déjà perdu presque toute envie de descendre. Etait-il bien raisonnable de sortir ? N’y avait-il pas un interrupteur pour allumer la lumière ? Il allait devoir s’accrocher à cette drôle de boite pour descendre et devrait donc tourner le dos à cette ombre si peu rassurante. La douleur tiraillant ses jambes se calmant un peu, elle ne fût plus qu’à moitié responsables du flot qui dégoulinait des ses yeux. A présent, il remarquait d’autres boites dont certaines, étaient vides. Essayant d’oublier le monstre qu’il pourrait trouver au sol, le petit garçon descendit les marches remettant toujours son choix un peu plus en question.

Une fois qu’il eut franchit la dernière et la plus imposantes, le jeune retomba sur ses fesses rencontrant ainsi le sol dur et inconfortable. Le corps tremblant, il regarda partout autour de lui à la recherche de ce qu’aurait pu contenir les capsules vides. A quelques mètres de cela, il crût alors voir une masse se mouvoir dans l’ombre. Apeuré, il recula, se traînant en arrière sans lâcher un seul moment la masse des yeux. Dans sa fuite misérable, il finit par rencontre quelque chose. Ses mains participant majoritairement à la traînée, il sentit une nouvelle douleur à l’une d’elle. S’arrêtant, il leva sa main devant lui et pût admirer les quelques filets de sang s’échappant du bout de ses doigts.

Un nouveau flot de larmes salées vint de joindre à ceux qui avaient précédés. Le petit garçon avait changé d’avis. Il voulait sa drôle de boite et ses tremblements de terre. Ignorant sa peur de voir un monstre apparaître, il se retourna pour voir ce sur quoi il avait pu se couper. Un tas qui aurait pu être de la poussière reposait derrière lui. Ayant du mal à croire que c’eut put être l’origine de sa coupure, il en approcha son autre main. Une chaleur étrange et réconfortante était émise par cette petite source.
Malgré son apparence évoquant la douceur, cette poussière s’en était prise à lui. Peut-être étais-ce aussi le cas d’IA. Malgré sa voie douce et réconfortante, tout ce qu’elle avait fait était l’envoyer dans un cauchemar. Tremblant et pleurant, le petit garçon se recroquevilla, tentant de faire disparaître cet affreux cauchemar dans un sanglot d’enfant.
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMar 26 Mar 2013 - 7:49



Les yeux fermés, Saphire essaya de se rendormir, mais n’y parvint pas car elle pensait trop. De multiples questions se bousculaient dans sa tête, lorsqu’elle tentait d’y répondre, de nouvelles questions faisaient surface. Sa « tentative de fuite » avait lamentablement échoué, elle ne pouvait donc pas s’extraire de sa situation plus qu’inquiétante. Alors au lieu de se focaliser sur le futur, elle songea aux origines de son état actuel, c’est-à-dire les causes de sa quasi-paralysie dans cet environnement inhabituel. Mais qu’est-ce qui était habituel chez elle au juste ? Cette question lui fit l’effet d’un coup de tonnerre. Elle lui paraissait si simple, la question devait aller de soi, pourtant Saphire était incapable d’y répondre. Elle frissonna et se claqua la joue avec sa main droite, soi-disant pour se redonner la force de se creuser un peu plus les méninges. Sa nature pensive ne lui permettait pas de passer à côté de telles questions.

Elle ouvrit brutalement les yeux quand elle se rendit compte qu’elle avait réalisé ce qu’elle pensait ne pas pouvoir faire : bouger son bras aussi aisément. Elle tenta alors de relever ce même bras, ce qu’elle fit normalement. Elle esquissa alors un sourire traduisant un profond soulagement et une certaine joie. Riant, elle se mit à agiter ses bras dans tous les sens, sans se soucier du caractère ridicule de ses gestes. C’était un trop bon moment pour elle. Soudain elle se cogna le poignet gauche contre une paroi. Elle sortit un cri étouffé, et eu les larmes aux yeux. Qu’a-t-elle cogné ? Elle tendit ses mains au-dessus d’elle et sentit du solide. Une paroi de plexiglas, probablement.

Ce moment d’excitation (pouvait-on parler de « mini euphorie » ?) puis de douleur, après ses nausées et son repos lui firent un bien extrême. Elle se sentait pleinement consciente et lucide. Elle se mit alors à s’intéresser à ce qui l’entourait. A travers la verre qui la recouvrait, elle voyait des petites lumières défiler à allure moyenne, elle était donc en mouvement − ou à l’inverse on bougeait autour d’elle, mais convaincue du fait qu’elle n’était le centre de rien, elle élimina vite cette dernière conclusion.

Soudain elle sentit que le mouvement était ralenti. Intriguée, elle se mit en position assise, en tailleur. Avec la baie vitrée qui s’offrait à elle, Saphire disposait d’une belle vue sur l’extérieur. Si seulement c’était juste un peu plus éclairé. Puis elle, du moins l’endroit dans lequel la jeune femme était assise, une sorte de boîte ou de capsule, s’arrêta. Le couvercle de la boîte s’ouvrit, accompagné d’un bruit de dégazage.
HRP:

Des marches se déroulaient, invitant Saphire à descendre. Ce qu’elle ne fit pas. Bien installée, elle restait dans sa capsule, restait immobile et observait silencieusement et sérieusement. Elle aperçut des boîtes immobiles et identiques au couvercle relevé, comme était la sienne sûrement. Puis de ces boîtes surgirent plus ou moins simultanément des silhouettes. Malgré ses efforts, Saphire ne put distinguer à cause de la pénombre et le faible éclairage si c’était des hommes ou des femmes. En tout cas la plupart d’entre eux, si ce n’est tous ne se sentaient pas bien, vu comment ils s’affalaient sur le sol. Impassible, la jeune femme les regarda se mouvoir avec difficulté. L’instant d’après elle pensa à elle-même. Elle pouvait facilement bouger ses bras et s’asseoir, mais en était-il de même pour ses jambes ?

Sans plus tarder elle déplia ses jambes pour vérifier. Comme elle le fit doucement, aucune douleur ne se fit ressentir. Tant mieux. L’appel des marches pesant de plus en plus (bizarre impression), Saphire se glissa jusqu’au marches. Elle posa ses deux pieds sur la première marche, et tenta de se lever. Elle se souleva avec difficulté, arriva en position debout mais ses jambes ne parvenaient pas à supporter le poids de son corps. Elle soupira, regarda la maigreur de ses bras et ne comprit d’où son poids pouvait provenir. Elle prit une grande inspiration et très rapidement elle se mit debout, descendit les marches avec grâce et s’assit sans faire de bruit. Exténuée de cet ultime effort, elle referma ses yeux, sa solution miracle.

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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMar 26 Mar 2013 - 23:03

Les yeux clos, le jeune homme n'eut guère le temps de s'accorder un moment. En effet, un bruit de dépressurisation venait de retentir à tout juste quelques mètres de lui. Exactement comme celui qu'avait fait sa boîte de conserve en s'ouvrant... Il retint sa respiration, écouta. Une éternité plus tard, il perçut du mouvement. Du mouvement humain ! Une véritable vague de soulagement l'envahit. Il ne serait plus seul dans ce cauchemar. Plus seul dans l'obscurité, l'inconnu...

Une voix féminine résonna dans la pièce. Du russe, ça ne faisait aucun doute. A tous les coups une native en plus, son accent l'attestait. Cependant, bien qu'il maîtrise plutôt bien la langue, dans l'état actuel des choses, il n'en comprit pas un traître mot. Trop soudain, trop rapide. Et l'accent n'aidait pas franchement. Néanmoins, le ton trahissait le malaise. Non, l'angoisse. Merde. Lui qui espérait quelqu'un de plus informé que lui, il semblerait qu'il soit mal tombé. La présence le rassurait tout de même.

Restant discret, il se concentra sur les bruits alentours. La respiration forte de l'étrangère l'aida nettement à la localiser. Celle-ci cracha à plusieurs reprises, sans que notre homme n'en saisisse la raison. S'en suivirent des frottements. Qui se rapprochaient. Jusqu'à s'arrêter juste à ses côtés. Ainsi la personne l'avait vu... Ne pouvant supporter de pouvoir être observé sans voir qui était en face, il ouvrit immédiatement les yeux. Son regard tomba effectivement sur une femme. Plutôt jeune. Comme lui, plus ? Difficile à dire avec le peu d'éclairage... Elle avait l'air exténuée, au même point que lui.

Entre temps, d'autres bruits de dépressurisation avaient suivi. La salle s'emplissait lentement de bruits humains. Des respirations paniquées ou épuisées, des soupirs, des gémissements... S'ajoutaient des bruits de frottements, de chocs, de coups. Une chute pas loin éveilla son attention. Un gémissement de douleur à demi retenu. En tournant précautionneusement la tête dans cette direction, il distingua un jeune homme rampant vers eux. Il eut un sursaut d'étonnement de le voir ainsi se mouvoir, puis, se rappelant sa chute lamentable et son incapacité à bouger tout court, ne trouva finalement pas à redire.

Les regardant, il leur posa alors une question. Du moins, c'est ce qu'il supposa car il n'avait pas la moindre idée de la langue dans laquelle il s'exprimait. Même l'accent ne lui disait rien. Mais, il n'eut pas le temps de s’interroger davantage. Le même manège se répéta : une autre personne rampait dans leur direction. Celle-ci, à nouveau un jeune homme, s'assit en tailleur aux côtés de la jeune femme avant de s'exprimer à son tour dans sa langue. Il crut reconnaître de l'anglais... Mais le peu de notions qu'il en avait était bien insuffisant pour le comprendre.

Voilà qui était trop. Sa position avait beau être au final assez confortable, ou plutôt le moins inconfortable possible à cause de ses douleurs, il ne supportait plus d'être "en dessous". Mal à l'aise, il s'assit tant bien que mal en évitant soigneusement leurs regards. Lorsqu'il fut adossé, retentit soudainement des pleurs d'enfant. Paniqué, il redressa aussitôt son dos avant de se rendre compte à quel point cela était absurde. C'était un mur... Il se força mentalement à se calmer.

Les pleurs se réfrénèrent en sanglots, pendant que, en lui, le malaise grandissait. Un par un, il scruta les personnes en face de lui. Difficile de voir les expressions, les yeux... Comment juger sans cela ? Il ne lui restait plus qu'à se fier aux voix. Rien de très rassurant. D'ailleurs la présence soudaine d'un petit nombre maintenant n'était plus aussi rassurante. Cela paraissait étrange, surnaturelle.

Les pleurs reprirent de plus belle. Il jeta un regard interrogateur aux autres. Puis, ne pouvant en supporter davantage et trouvant là le prétexte parfait pour échapper à ce huit clos de regards, il se leva péniblement, prenant soin à ne faire aucun geste brusque. Il se mit dès lors à suivre la provenance des pleurs. Le court trajet lui parût durer plusieurs éternités. Il devait forcément se retenir à quelque chose pour ne pas s'écrouler à nouveau. Par ailleurs, l'obscurité ambiante l'obligeait à balayer le champ devant avec son autre main afin d'éviter des rencontres non désirables avec quelque objet que ce soit.

Heureusement, les pleurs se rapprochaient. Jusqu'à devenir tout proche. Scrutant dans la pénombre, il distingua à quelques mètres devant lui une personne comme refermée sur elle-même. Problème : plus de quoi se raccrocher pour y parvenir. Il ne trouva d’autres solutions que de s’accroupir et de finir… A quatre pattes. Evitant de se demander de quoi il pouvait bien avoir l’air, il continua son épopée et rejoint l’enfant. Qui n’en avait pas tellement l’air…

Il n’était pas aussi si jeune qu’il l’aurait imaginé. Mais la réaction qu’il avait lui paraissait à l’heure actuelle tellement plus saine que n’importe qui d’autres… Sans réfléchir, il se posa face à lui en tailleur. Du moins ce fut sa première idée jusqu’à ce qu’il se rende compte que cette position était particulièrement douloureuse. Il abandonna et interpella le garçon.

    - Eh, regarde, t’es pas tout seul…


A peine prononcé, ses propres mots lui parurent des plus absurdes. Mais y a-t-il réellement quoi que ce soit qui ne le serait pas en cette situation … ? Il n’ajouta donc rien et, silencieux, tentait d’effacer les traces d’angoisse de son visage afin de donner confiance au garçon.
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeVen 29 Mar 2013 - 11:25

La jeune femme perdit quelques peu le sens de la réalité et eu un bug mémoire de quelques secondes. Pendant ce temps où elle reprenait ses esprit et le contrôle de son corps, elle avait crût comprendre que d'autres les avaient rejoint. Ce fut le petit crie du gamin qui la tira de sa torpeur. La douleur se faisant de plus en plus diffuse il fallait qu'elle bouge, n'importe quoi mais il fallait qu'elle fasse quelque chose avant de replonger en mode "pause". Le type au sol était maintenant occupé à veiller sur le gosse, il y avait deux autres mec et une autre fille. Elle avait l'air aussi en forme qu'un squelette. Quelques paroles incompréhensible furent jetés. De toutes évidence ils n'en sauraient pas davantage avant d'avoir trouver le moyen de se comprendre. Faisant un rapide inventaire de la salle, elle ne remarqua pas la moindre chose pouvant les aider. Un peu de lumière aurait été bienvenue.

Elle se mise debout, maintenant que ce n'était plus vraiment un problème, elle en fut soulagée. Une bonne chose de faite. Elle s'approcha alors d'une des petites diode, minutieusement elle tendit vers elle la partie à relief de son habit miteux. Une suite de lettre et de chiffre d'aucune utilité apparu. JR-573. Ça ressemblait vaguement à un modèle de comptabilité, un peu comme un numéro de série. JR tourna alors sa tête vers le tunnel d'où les capsules avaient dût venir. Combien de personnes restait-il là dedans. Elle ramena son regard sur ses camarades de non-compréhension. Son langage restant incompris elle s'approcha du garçon qui s'était assis plus tôt en l'imitant, lui pointa la poitrine du doigt puis ramena son pouce sur la sienne et enfin, désigna le petit voyant d'où elle avait extrait cette maigre réponse. Qui sais peu-être suivraient-ils le mouvement.

Le tissue rêche l’incommodait et elle aurais bien enfilée quelque chose de plus confortable. Elle doutait grandement d'en avoir l'occasion avant un bon moment. De toute façon elle ne pouvait s’empêcher de repenser à ce problème de communication. Elle se sentait si seul dans cette empire de l'ombre, où aucun de ses congénères ne partageait sa langue. Elle ouvrit l'oreille percevant dans la tentative de réconfort du galérien, quelques sonorités qui ne lui était pas étrangères. Si seulement elle réussissait à se souvenir de quoi que ce soit.

Ses pensées la ramenèrent vers le sujet qui la préoccupait plus pour l'instant. Il fallait à tout pris que le dialogue se crée entres eux. Ne trouvant aucune autres idée pour attirer l'attention de tous elle se mit a proférer dans un Russe colérique les insultes qui lui venaient le plus naturellement. Elle s’arrêta afin de diriger vers elle son pouce et d'épeler distinctement son nom par procuration.

- J-R

Puis elle désigna le garçon à qui elle venait de montrer son stratagème, avec sur le visage l'air exagéré d'attendre une réponse.
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeMer 3 Avr 2013 - 20:44

Idiote.

C'est ce que retînt le jeune docteur de ces evenements. Cette russe (du moins c'est ce qu'il supposait au vu de la maîtrise de la langue) était idiote. Oh, bien sûr, il y eut d'autres évènements, mais c'est ce qui retînt le plus l'attention de Nate à ce moment de l'histoire, cette façon de gesticuler bêtement en pensant que personne ne comprendrais.
Il n'était pas mieux néanmoins et il pensais qu'il raisonnais comme celà à cause du stress.
D'autres capsules avaient émergées, des gens plus ou moins en forme descendant plus ou moins gracieusement les marches - si on peut appeler ça descendre - et s'écroulant une fois au sol.
Seule une seule capsule n'avait eu l'air de ne délivrer personne, peut-être que la personne était restée dedans. Ou était morte? Qui sais?
Le jeune homme rit en son fort intérieur de la situation, on ce serait cru dans un mauvais film comique. Mais quand il réalisa qu'il avait rampé aussi, il arrêta de rire. Au moins maintenant il était assis.
Par terre.
Sur un sol dur.
Et froid.

Et puis à un moment aussi, un gosse s'était mis à pleurer, histoire de rajouter une musique joyeuse à la scène! C'était comme si l'enfant prenait un malin plaisir à le torturer avec ses cris aigus et ses reniflements, il eût envie de se lever et de lui filer une bonne gifle pour lui dire de se calmer mais quelqu'un se leva pour aller le consoler (fort malheureusement) alors Nathanael resta par terre.
Ce gosse n'avait pas le droit de pleurer!
Eux aussi étaient perdus et désorientés, et pleuraient-ils? Non? Non!
En même temps, cela le rendit triste d'entendre ces bruits, pourquoi?
Pourquoi?

Pour reprendre la scène avec l'idiote, contextualisons!
D'autres personnes étaient venues à ses côtés s'agglutiner, aussi fatiguées qu'il avait été il y a quelques instants et l'Idiote - appelons-la comme ça, il ne connaissait pas son nom se mit debout et commença à pointer des objets et à parler. Corbat ne compris ni ce qu'elle pointait, ni la langue qu'elle parlait. du moins, dans un premier temps, il mit du temps à associer ses paroles à du Russe, il était occupé à la voir bouger comme un clown, avec des mouvements exagérés.
Puis elle le regarda et épela "J-R" en montrant la capsule. Effectivement, il y avait une série de lettres et de chiffres dessus.
C'était leur nom ou le numéro de série de la machine?
Quand il releva la tête, il sursauta à la vue de l'expression d'espoir figée de la jeune fille, il échappa un rire, sûrement les nerfs.
Pourquoi pas communiquer après tout!
Il mit un certain temps à rassembler des bribes de connaissances qu'il avait du Russe, pourquoi ne se souvenait-il donc de rien?

-Je parle russe et je... conpend? Comprend!



-Ce sont les... Il mit un certain temps à trouver le mot en Russe, un miracle qu'il s'en rapelle d'ailleurs: Identités?

Il se leva et essaya d'observer les alentours à la recherche de quelque chose pouvant retenir l'attention.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeDim 7 Avr 2013 - 7:56

" Eh bien on n'est pas sorti de l'auberge ! "

Ce fut ma première pensée après que plusieurs personnes se soient réunis au même endroit. Deux hommes et une femme étaient à côté de moi. L'homme, qui était au début allongé, s'était relevé en position assise. Il semblait exténué comme tous les autres, moi y compris.
Des sanglots d'enfant s'élevèrent d'un endroit de la salle. Cette dernière était tellement vaste que ces pleurs se répercutaient en écho contre les murs, les rendant très irritants. Je ne pus supporter les cris de l'enfant, cela rajoutait à la scène un aspect un peu plus pitoyable. Après avoir été réveillé par une cacophonie, se rendre compte d'être enfermé dans une sorte de capsule, puis de se faire libérer de cette prison mais, avec des courbatures de marathonien et de devoir se déplacer en rampant, les sanglots étaient réellement insupportables. Je plaquai donc mes paumes contre mes oreilles pour réduire le bruit des pleures, tant pis si les inconnus autour de moi me prenaient pour un insensible, les gosses très peu pour moi dans une situation comme celle-là.

Heureusement, l'homme ,qui venait de se relever, se mis debout et alla vers le gamin qui pleurait. Quel bon samaritain!

La jeune femme à côté de moi se mis à son tour debout. Comme s'était la seule chose à faire en attendant que quelqu'un explique ce que nous devions à présent faire, je regardai attentivement ce qu'elle faisait. A la lueur d'une diiode, elle regarda son habit où il semblait y avoir quelque chose écrit dessus. Instinctivement, je fis de même, malheureusement assis là où j'étais, je ne pouvais absolument rien voir. Alors la jeune femme alla vers l'autre homme qui était présent et fis plusieurs signes tentant de lui faire comprendre quelque chose. Puis elle se mit à gesticuler et à beugler dans une langue dont je reconnu certains mots, cela devait être du russe. La jeune femme se présenta comme J-R. C'est à ce moment et seulement à ce moment qu'une question évidente me vient à l'esprit: Je m'appelle comment ?!. Je réfléchis encore et encore, essayant de trouver qui j'étais, je devais bien être quelqu'un vu que j'avais un corps, que je pouvais parler, marcher, avoir mal. Mais rien ne vient. Et je compris que j'avais un problème, un sérieux problème. Alors que les deux inconnus étaient en train d'essayer de communiquer, je pris la décision de regarder à mon tour ce qui était écrit sur mes vêtements. Me relevant doucement, je compris que j'arriverai désormais à me mouvoir mieux que tout à l'heure et une joie intense me submergea. Je pouvais marcher! J'allais alors voir les inscriptions de mes habits à la lumière.

NS-257
NS-257
NS-257?
NS-257?!

Mais qu'est-ce que NS-257???


Pour avoir ma réponse, je retournai vers J-R et l'homme avec qui elle parlait. Ce dernier s'était relevé. Je regardai alors J-R et dis dans une langue que j'espérais être du russe :

-NS, c'est mon nom? Et vous rapelez-vous de votre passé?

Espérant parler la bonne langue, je regardai avec impatience les deux personnes qui me faisaient face.
I.A. [Intelligence Artificielle]
I.A.


Votre personnage
Âge: Sans âge
Langue maternelle: Binaire
Langue(s) apprise(s): Toutes

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MessageSujet: Re: Un réveil brutal [Event #1]   Un réveil brutal [Event #1] I_icon_minitimeDim 14 Avr 2013 - 19:27

Spoiler:


Mais qu’est ce que… ? C’est quoi ce bordel ?!

Une infernale sirène s’était enclenchée. Alors que vraiment, non, elle n’avait rien demandé. Se faire réveiller de la sorte, qui pouvait en avoir envie ? Quel bon sommeil en plus… Digne de la Belle aux Bois Dormants au moins. Elle aurait tant désiré y rester. Surtout que sa situation actuelle était loin d’être agréable. Au contraire. Elle se sentait parquée, étouffée. Ce bruit lui comprimait le cerveau, déjà en ébullition et venait s'ajouter une violente envie de vomir.

Heureusement, le vacarme cessa. Cela n’était pas pour autant rassurant. Le silence qui s’installa dès lors lui semblait se refermer sur elle. Il faisait froid. Il faisait noir. La panique. Des vagues d’émotions contradictoires lui arrivaient en pleine face. Elle respirait difficilement. Se retenait de pleurer. La solitude la submergeait, lui enserrant davantage la gorge. Soudain une voix…

Sortir. C’était le seul mot qu’elle avait retenu de tout son charabïa. Enfin non, pour être honnête, elle avait aussi saisi qu’il lui faudrait un peu de patience pour cela. Sans vraiment d’autre choix, elle se demandait seulement combien de temps ça allait prendre. Quelques secondes, minutes, heures… ? Combien de temps allait-elle rester dans cet espace pour le moins… restreint ?

Finalement, l’ensemble qui la contenait se mit à se mouvoir dans un bruit mécanique. Le transfert dura. Longtemps. Très longtemps. Une éternité en fait. Peut-être même plusieurs. Quand il se stoppa enfin, l’occupante crut devenir folle. Sortir ! On lui avait promis ! Qui lui avait promis… ? Une voix robotique. Allait-il tenir parole ? Sortir ! C’est tout ce qui importait…

Et enfin… Le capot se releva. La libérant. Elle voulut hurler à la victoire mais tout ce qui s'échappa de ses lèvres fut une bouillie bleu glaciale. Son corps se redressa, sous l'effet d'un vieux réflexe humain. Elle se pencha et cracha le reste de substance qui lui restait au fond de la gorge par terre. L'acidité lui resta néanmoins sur la langue. Rien à y faire...

C'est alors que ses muscles lui ordonnèrent de lâcher. Ou plutôt... Ne lui en laissèrent pas le choix. Elle retomba lourdement dans sa caisse de métal. Elle avait mal. Atrocement mal à la vérité. La panique l'avait jusqu'ici tenu en-dehors de cette réalité. Mais désormais, elle ne pouvait plus la nier. De toutes ces douleurs, la tête lui tourna et elle s'évanouit.

Lorsqu'elle se réveilla, l'atmosphère avait changée. Elle n'était plus seule... Elle entendait en effet par ici des voix, là-bas des pleurs, ou encore des chocs, des vrombissements mécaniques et autres bruits dont elle ne parvenait à définir la nature. Ce désordre la fatiguait davantage. N'ayant aucune envie d'affronter l'extérieur, elle fit un point sur son état.

Ses muscles semblaient à nouveau accepter de lui obéir. Son mal de tête demeurait. La nausée également. Et... Ses doigts se serrèrent sur un morceau de papier. Intriguée, elle le prit à deux mains, le déplia du mieux qu'elle put et prit un moment à en lire son contenu.

Évidemment. Tellement évident. Comment oublier ? Tout était très clair. Et pas de temps à perdre. Encore moins d'énergie. Ils avaient bien prévenu. En faire bon usage ou... Échouer. État d'alerte. L'adrénaline qui monte en flèche. S'extraire de la capsule. Pas une seconde à perdre... Ne pas prendre garde aux douleurs. Surtout, ne pas y prêter attention. Sinon c'est la chute assurée. Avancer. De quelque façon que ce soit. Continuer. Avancer. Les yeux rivés sur l'objectif. Rouge, luisant...

Parvenir à la porte. Sortir, il faut sortir ! Le corps qui lâche, s'effondre. Allé... Lever le bras. Sans réfléchir. Écraser ce fichu bouton. Voir la porte s'ouvrir sur soi, tomber à la renverse dans le couloir. Prier que les autres suivent... Vite, très vite. Se relever. Tant bien que mal. Leur faire signe. Leur faire comprendre. Il va falloir courir...
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