Je flotte dans le rien. C’est un peu comme un rêve, en fait, parce que je me sens comme dans un nuage, comme dans du coton. Je me « vois » dormir, mais pourtant, j’ai conscience d’être là. Hm… Étrange. Serais-ce un espace onirique ? Et donc, en toute logique, si je me regarde en train de rêver, c’est donc que je ne vais pas tarder à me réveiller, puisque les seuls rêves dont le cerveau se souvient bien, c’est ceux qui précèdent notre réveil… Donc, il ne me reste qu’à me regarder dormir et à attendre. J’pense qu’à mon réveil, j’aurais l’esprit plus clair, parce que là, je…

Oh putain ça bouge ! Le nuage tremble ! Et je me vois rouler le long des douces volutes cotonneuses du matelas, avant de glisser tout doucement vers le vide. J’ai pas envie de voir mon corps s’éclater en bas du cumulus, même si c’est un rêve. D’ailleurs, j’ai l’impression que tout est ralentit, ici, vu la vitesse à laquelle mon corps roule et glisse vers le vide. C’est ultra perturbant, parce que quand j’essaye de bouger, ça me…

Eh mais… Attends, si je me vois tomber, je ne suis pas dans mon corps, non ?

Je me jette en avant après cette courte réflexion, et tout se passe comme dans un bullet time du film… Euh, attendez, quel film ? J’me souviens juste qu’il y a un mec en noir qui… Nan, il n’était pas en blanc ? Et c’était un blac… Nan, un asiatique ? Et le film il est sorti … Nan, il est vieux. De dix… Cent… Vingt… Rah, j’arrive pas à me souvenir, laisser tomber. Contentez-vous de vous dire que je fais un super saut de l’ange vers mon propre corps, le tout sur un fond blanc et nuageux, avec une lumière dorée qui illumine la scène. Et, au moment où je vais pour saisir mon corps, il me glisse entre les doigts comme du savon, avant de chuter et de s’enfoncer dans les ténèbres. Et je le suis, puisque je n’ai plus les pieds sur terre. Ma chute s’accélère, pourtant j’ai le temps de me retourner et de voir une entité sourire, du haut de son nuage. C’est… Un autre moi ? J’ai un mot qui me revient en tête en le voyant. Narrateur.

Puis, le noir.

Le réveil à été difficile. J'ai le crâne lourd, la tête pesant des tonnes et résonnant comme un de ces… Ces machins sur lequel les gens tapent lorsqu'ils veulent faire de la… Du boucan harmonieux. Bref. Mes jambes sont en plomb, ou en tout cas en un métal aussi lourds que lui, mes bras me donnent l'impression qu'ils ont été plâtrés pour que je puisse guérir d'une quelconque blessures. La seule partie de mon corps qui ne me fait pas mal, c'est le torse. Ah, non, en après réflexion, j'ai le dos qui semble avoir été plié en vingt-huit avant d'être jeté du toit de la grande tour qui trône à… Bordel, je me souviens plus du nom. Et d'ailleurs, c'est une tour ou un immeuble ? Et….

«  Ici I.A. Nous n’avons eu d’autre choix que d’interrompre votre cryogénie. Nous sommes navrés. Vous allez être transféré en salle de réveil et pourrez alors sortir. »

Bordel, l’I-quoi ? Et la cryogénie ? C’est quoi ça ? J’entends un bruit puissant, comme une soufflerie, qui vient de mon dos. Et c'est là que j'ouvre les yeux, parce que bon, j'avais l'impression qu'il avait été aspergé avec de l'acide, alors forcément, je n'avais pas envie de les ouvrir, vous comprenez ? Mais maintenant, je n'avais plus le choix : savoir qu'un énorme bruit résonnait derrière moi me faisait un peu peur. Même… Beaucoup peur. Sur une échelle de un à cent, j'aurais sans doute tourné autour de… Soixante-dix-neuf virgule cent quatre-vingt-sept. Donc, j'ouvre les yeux, et je vois une vitre en face de moi, qui me cache le monde extérieur. Vous avez, c'est un peu comme ces vitres teintés qui vous renvoie votre image, et qui se trouvent sur les… Les machines, là, comme des calèches, mais sans les chevaux. Bref. J'vois ma gueule pour la première fois depuis mon réveil, parce que j'me souviens pas m'avoir vu dans le rêve. Enfin, bref. Cheveux gris, regards ambrés, moustache de ch… QUOI ? POURQUOI J'AI DES MOUSTACHES DE CHAT ?! BORDEL DE DIEU, MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CETTE MERDE ?!

Calme, calme toi. Tu te souvenais même pas de ta propre gueule, c’est normal que tu sois choqué… Mais bordel, qu’est-ce qui dans ta vie t’a amené à ÇA ? Je devais vraiment avoir abuser de la vod… Vodko ? Vodki ? Vodra ? Bref. Un peu trop forcé sur la bouteille, pour me faire implanter des PUTAIN DE MOUS---

Nous interrompons ce rp pour vous annoncer que suite à cette nouvelle, Innokentiy Dazvsemir a eu un ulcère à l’estomac. Non, on déconne, on vous laisse reprendre votre lecture.

J’suis essoufflé. J’peux voir que je porte une blouse blanche, avec un petit machin dessus, mais je n’ai même pas le temps de le lire que déjà, la porte s'ouvre sur le monde extérieur. J'ai pas envie de voir la tronche de mon environnement, mais j'ai pas envie non plus de rester enfermé dans la capsule bizarre, alors je kick la porte pour qu'elle s'ouvre plus vite, et je sors à l'extérieur du machin à la vitre teintée.

Bon, bah les alentours, c’est pas vraiment plus glorieux. Du métal, des murs en métal, des lumières bleues ternes, des gens. Au moins, t’es pas tout seul, au final… Y'a deux personnes dans la pièce qui sont debout, en blouse blanche, eux aussi. Je les regarde, ils me regardent, et comme je déteste ça, j crève d’envie de leur montrer mon majeur. Mais comme j'ai pas envie de te faire taper dessus alors que je semble sortir d'une gueule de bois, je soupire simplement, et je m'étire. Puis, je fixe pendant quelques secondes les gens, pour avoir une idée de ceux à quoi ils ressemblent.

Okay, après une rapide inspection, on a une nénette avec quelques arguments qui se balade en blouse pas trop trop moulante, et qui porte le même badge que moi, sauf que le machin écrit dessus n’est pas le même. Et on a aussi un gars qui parle avec ses mains, mais pas au sens de l’expression, hein. Non, il n’agite pas les mains en même temps que ses mots, il agite ses mains POUR faire des mots. Ce qui est relativement différent. Et ce que je ne comprends absolument pas. Bon, elle a les cheveux rouges, il a les cheveux blonds, elle a les yeux ambrés, il a les yeux gris, elle a des formes, et lui j’en sais rien. Elle parle russe, il ne parle pas.

Et, mais… Je ne me souviens même pas si je suis… Ah, après vérification en jetant un coup d’œil dans le col de mon T-shirt, j’suis bien un mec. Hm. Ahahaha. Pourquoi je trouve les deux pas mal, alors ? Breeef.

Je tous, et je regarde la fille, dont je comprends les mots. Je m’approche d’elle avec un sourire, et je lui réponds, dans la même langue, dont je ne me souviens pas le nom, visiblement :

«  3,141 592 653 589 793 23…. »

Euh, wait a minute. C’est pas normal que je balance une suite de nombre comme première phrase d’approche. Surtout les décimales de pi. Mais bon dieu, c’est sorti tout seul, sans que je réfléchisse. Remarquez, ça fait un truc dont je me souviens, vous me direz. Mais bon, je ne veux pas passer pour un fou auprès des deux autres, alors je toussote et je me concentre pour faire abstraction de l'horrible bruit de sirène, et pour sortir un truc intelligent qui ne soit pas mathématique.

« Hm, euh. Bonjour, madame. Z'êtes paumée, vous aussi ? »

Elle me regarde pendant plusieurs longues seconde, et je sens au fond de mon ventre l’envie de me barrer en courant qui monte. M’enfin, je me retiens, et je me concentre pour ne pas prendre la poudre d’escampette. Je me force à la regarder dans les yeux, et je tente un sourire, assorti d'un peu d'humour, pour faire passer la pilule et me donner une contenance.

« Euh, ID – 862, enchanté. Enfin, je crois. Je suis désolé. »
Je préfère me détourner devant mon échec critique en séduction, et regarder l’autre homme, qui ne dit rien. Au moins, vu qu’il parle avec les mains, je sais bien que son silence n’a rien de gênant. Je regarde son badge, par curiosité, et je lis machinalement l’ensemble de lettre et de chiffre qui compose son « nom ».

« BT – 442. Ça sonne bien. »

Et merde… Pourquoi j’ai encore parlé à voix haute ? Je sens que je vais passer pour un boulet en à peine cinq minutes de discussion… Faut vraiment pas être doué pour arriver à ça. »

Sérieux, les mecs… Je ne pige plus rien. Après que j'ai complimenté BT sur son… Machin, là, je sais plus ce que c'est, il m'a hoché la tête avec un sourire, et refait le coup des signes qui vont vite et que je ne comprends pas du tout. J'me souviens que j'ai hoché la tête, avec un sourire un peu triste pour le gars, et j'avais ensuite reporté mon attention sur la fille. Parce que oui, les filles sont toujours une bonne source d'attention pour les mâles. Elle avait eu un temps de… de latence, comme si elle ne comprenait pas mes deux phrases précédentes. Pourtant, elle était simple, non ? Enfin, je veux dire, j'avais pas parlé la langue des asiatiques bridés, nan ? Ou, peut-être que si, en fait. J'en savais strictement rien, au fond. Quand j'y repense, je ne sais même pas quelle langue je parle lorsque je m'adresse au deux autres. Ça se trouve, je leur parle dans une langue qu'il ne comprenne pas ? Horreur. Mais pourtant, je les comprends. Enfin, la comprend, surtout, l'autre, c'est pas gagné. Mais on digresse, là, faut que j'arrête de penser dans ma tête !

«  YA zabludilsya … Nam nuzhna pomoshch'. »

Voilà, mot pour mot, ce qu'elle m'avait dit. Et, si sur le papier, ça ressemble à de la purée, ou le machin avec de tomates, dans ma tête, ça sonnait comme ça devait sonner. Comme une langue que je comprenais. En gros, elle me disait qu'on était paumé tous les trois, et que si un gentil mec qui gère le bordel métallique dans lequel on se trouvait pouvait venir nous aider… Ça serait cool de sa part. Parce que sinon, on risquait de tourner en rond dans cette pièce, avec nos trois capsules d'ouverte et c'est tout. Tiens, d'ailleurs, j'aillais répondre à la fille quand elle a chuté au sol en se tenant la tête. Bon, en un sens, je la comprenais, même si ma migraine semblait partir au loin, à mon grand soulage---

« Bonjour. Ici I.A. Maintenant qu'un membre de l'équipage est réveillé, je vais pouvoir vous communiquer le dernier message que nous avons reçu de la Terre : "félicitations aux grands gagnants et bonne chance l'Eléonor ! Mais surtout... Crrrrrsh crrr...". Fin de la transmission. Message daté du 13 février de l'an 8. En espérant que vous passerez un agréable séjour à bord ! »

Rah, mais non ! Au moment où je me disais qu'enfin, je n'avais plus mal à la tête, il fallait que l'I-tas redevienne fonctionnelle ! Maintenant, elle avait crié un truc à propos de gagnants et d'une fille, Éléonor, je crois… Et une date, aussi, mais à la limite, je m'en moquais, vu que je ne connaissais même pas celle d'aujourd'hui. Mais c'était qui, cette Éléonor ? Et qui était ces fameux gagnants ? Qu'avait-il gagné ? Autant de question qui ne résolvait pas mes problèmes actuels : à savoir, trouver à manger, parce que mon estomac avait décidé que la cryogénimachinbidulechouette, c'était bien joli, mais qu'il fallait manger, aussi. Il y avait aussi la soif, et l'envie de trouver un individu capable de nous guider dans toute cette galère. Soudain, le blond fit deux pas en avant et se remit à signer comme un forcené dans les airs.

Bon, okay, il me fait face, et me regarde droit dans les yeux en signant. Il a sans doute compris ce qu'il y avait à comprendre, c'est à dire que mademoiselle NX ne comprenait pas quand il cherchait à se faire comprendre. Seulement… Je crois qu'il n'avait pas compris que je n'arrivais pas nom plus à comprendre ses gestes incompréhensibles : pour ma part, je compris qu'il essayait de se faire comprendre pour savoir si on le comprenait, alors, comme je ne le comprenais pas, je me devais de lui faire savoir que je n'avais pas compris ce qu'il voulait me faire comprendre. Vous comprenez ? Je le fixe donc et je lui annonçai de but en blanc.

« Te fatigues pas, je ne pige pas ce que tu essayes de me dire… Je ne sais pas ce que tu as, mais si tu peux parler, hoche la tête. Sinon, secoue-la qu'on soit fixé, BT. »

Je me tourne ensuite vers la fille, NX, si je ne me trompe pas, qui était toujours au sol. Pour ne pas qu'elle passe la journée à regarder si le carrelage, ou le machin qui composait la surface du vaisseau, était propre, je me sentis obligé de me pencher pour l'aider. Passant mon bras par en dessous de son épaule, je fis pareil avec le sien, de façon à pouvoir la soutenir dans la position debout. Une fois qu'elle fut mise debout, je regardais le pauvre BT essayer de se faire comprendre malgré la barrière que lui imposait sa condition. Il était toutefois assez inventif pour que j'arrive à me faire une idée de ce qu'il voulait dire. Apparemment, il nous comprenait, et on le comprenait vaguement, pour notre part.
Il nous montra la porte, puis le haut parleur et haussa les sourcils. En gros, je pense qu'il me demandait si on devait passer par l'ouverture qui venait de se faire vers la pièce d'à côté, et où se trouvait la personne qui avait fait les annonces. J'hausse les épaules, et cela envoya un coup dans la mâchoire de ma « patiente », qui dormait sur mon épaule. Pas de bol, NX chérie, t'es tombée sur un porteur bien maladroit.

« En fait, BeauTé, je ne sais pas qui parle dans le bidule accroché au plafond, ni qui vers quoi même cette porte. À ton avis, j'attends l'avis NiXe pour savoir où l'on va ? Parce que là, elle semble complètement K.O. sur mon épaule. »

J'attendis la réponse du blond, en installant plus confortablement la jeune femme au mal de tête. Bon, okay, ça ne servait pas à grand-chose, mais si la porter permettait à la fille de se sentir un poil mieux et de répondre à nos questions, se serait super. Et puis, c'était pas désagréable, le contact d'une source de chaleur à proximité de soi.

" - Cpaciba. Eto ne chelovek. Ya dumayu, my dolzhny proyti cherez dver'.

Bon, okay, ma cocotte, on avait compris que la voix n'était pas humaine, pas besoin que tu nous l'indique. Et au fait… De rien. C'était normal d'aider une personne qui souffrait, non ? J'savais même pas pourquoi elle me remerciait de l'aider. Et pour sa dernière affirmation, j'étais relativement d'accord : de toute manière, on n'allait pas passer notre vie dans la salle de réveil : il fallait bien qu'on sorte du nid, à un moment ou un autre… Mais je ne pus répondre à la jeune femme, car celle-ci se décolla de mon épaule et marcha, à pas vacillant, il faut l'admettre, vers un des caissons que nous venions de quitter. Elle se pencha, et, s'appuyant avec un bras sur l'appareil pour ne pas chuter, souffla sur la vitre et écrivit quelques signes de sa main libre. Pendant une seconde, je ne compris pas le but de la manœuvre, et la trouva même absurde. Je me dis en mon fort intérieur que ce n'était pas le moment de jouer, et qu'il y avait plus urgent que de dessiner sur un bout de plastique. Jusqu'à ce que les connexions se fassent au niveau de mon cortex, et que je me rappelle qu'il existait quelque chose pour communiquer sans la voix que l'on nommait écriture.

C'est bête, hein, comme le corps peut vite oublier certaine chose… Mais en tout cas, je n'étais pas le seul, vu que le muet tapa dans ses mains, à cause de la surprise. Mais oui, devait-il se dire, je peux écrire pour leur transmettre mes pensées ! La fille eut un léger sourire, avant de vaciller, ce qui me poussa à la rattraper. Elle ne semblait vraiment pas en état de marcher ni de faire quoi que ce soit de physique, alors, pendant que le blond écrivait sur la vitre son message, je forçai la femme à s'asseoir sur le sol, et je lui pris la main. Bien sur, je n'avais aucun souvenir de procédure médicale, ni aucun souvenir tout court, mais parfois, il suffisait de tranquilliser les gens pour que le mal dont il souffrait se calme de lui-même. Et comme je n'avais pas envie que la jeune femme nous claque entre les doigts, vu qu'elle était notre compagne d'infortune, je préférais faire le maximum pour la rassurer. Je lui répondis que j'allais lire ce qu'il écrivait lorsqu'elle me le demanda, et puis j'attendis avec elle que l'autre finisse d'écrire.

Dix minutes plus tard, je vis notre ami BT reculer de sa vitre, et je décidai de me lever pour aller lire ce qu'il avait marqué d'important. Et je ne fus pas déçu, puisque j'y appris une chose essentielle sur notre entourage, et surtout sur moi : je n'arrivais pas à lire les caractères tracés dans la buée de la femme. Pourtant, les signes me semblaient vaguement familier, mais… impossible d'y associer un sens. C'était quelque chose de terrible, parce que je sentais le poids des regards sur mon dos, alors je pris mon temps et un air inspiré, comme si le texte contenait une grande vérité. Pour ne pas les effrayer, vu que je ne comprenais pas, je pris même cinq longues minutes pour « déchiffrer » ce qui était écrit. Et puis…

"-Nous avons besoin nourriture et eau."

Oui, on sait, mon estomac me le rappelait sans cesse ! Je me tournai vers Arina et j’acquiesçai, avant de me diriger vers BT et de lui passer mon bras autour de son épaule, comme si je m'adressai à un ami de longue date. M'arrangeant pour tourner le dos à la femme assise dans un coin, je murmurai dans l'oreille du jeune homme :

« J'arrive pas à lire ce que tu as écris. Faut pas inquiéter Arina, laisse moi faire. J'suis désolé, gars. »

Il tira une drôle de tête, et je sentis comme quelque chose de familier dans mon ventre, mais déjà, je le lâchai pour m'écrier à voix haute et éviter de réfléchir à cette sensation bizarre dans mon corps :

« Bon ! Grosso modo, BT propose qu'on sorte d'ici. Il dit aussi qu'il va nous guider, et qu'il va faire d'abord faire une ronde ! »

Je le vis écarquiller les yeux, mais il obéit et partit vers la sortie de la salle. Cela me laissa le temps d'essuyer le caison sur lequel se trouvait les symboles, et de retounrer vers NX. Une fois à son niveau, je lui souris pour la tranquilliser, et je la soulevai pour la remettre debout. Sa grimace me poussa à la soutenir pour l'aider à marcher vers la sortie. Pendant que je me débattais avec la malade, en la maintenant debout, le blond put aller inspecter, puis me faire son rapport par écrit. J'effaçai presque aussitôt les signes, avant hocher la tête vers le meut. Il ne fallait pas que la fille s'inquiète, vu son état, et le meilleur moyen pour cela, c'était qu'elle comprenne que je ne pouvais pas communiquer avec notre ami BT. Donc, je fis celui qui avait de l'assurance, et en affirmant un peu plus ma prise sur la jeune fille, je dis d'une voix tranquille à l'homme :

« J'te suis. Guide-nous, s'il te plaît. »