J’ouvris les yeux d’un seul coup. J’étais réveillais, au fond de moi, j’avais l’impression de sortir de la mort. Comme si je n’avais jamais vécue. Je ne me souvenais de rien pourtant, dès que je regardais au-dessus de moi, je parvins à mettre un nom sur ce que je voyais. Une vitre, je pouvais voir à travers mais, dans cette vitre, je parvenais à apercevoir mes yeux. Une couleur foncée, proche du rouge. Je n’eus pas le temps d’obtenir plus de précision que la vitre s’enleva, doucement soulevé par des bras mécanique. Mes membres étaient lourds, je parvins à soulever un bras lorsqu’un objet vint se poser au-dessus de moi. Il y restât quelques minutes avant d’émettre un bip sonore qui me fit grimacer. Même mes muscles facials me faisaient mal.

Doucement, je me décidais à me redresser histoire de voir ou est-ce que j’étais, ce fus laborieux, mes muscles criaient de douleurs à la moindre tentative de mouvement. Néanmoins, je me forçais, grimaçant je parvins à m’assoir, puis, m’aidant de mes bras, je fis passer mes jambes par-dessus le bord de l’objet sur lequel j’étais allongé auparavant. Une sorte de lit. Je poussais sur le bord pour poser mes pieds sur le sol et me mis debout. Avant de m’effondrer lamentablement. Mes jambes me faisaient mal, trop mal, des fourmis parcouraient tout mon corps. Je grognais de colère forçant sur mes bras et me rassis sur le sol. Massant mes membres, je fis passer peu à peu cette sensation désagréable qui confirmait que j’étais bien en vie. Lentement je me levais. C’était déjà mieux, mes muscles continuaient de protester mais je les ignorais.

La salle ou je me trouvais étaient grande, tout simple et très moderne, à la pointe de la technologie même. Mais cela ne m’intéressais pas, d’abord, je voulais savoir ce que j’étais. Baissant les yeux, je regardais mon corps. Je portais une simple blouse blanche. Une forme sur celle-ci m’indiqua que j’étais probablement une fille. Et sur cette blouse, un badge était accroché. Lentement et maladroitement, je le décroché. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait quelque chose de mes mains. Du moins, c’est l’impression que j’avais. Je lus à haute voix.

- JB-006

C’était tout, il n’y avait rien d’autre. J’étais déçue, je n’avais aucun souvenir, je ne comprenais rien. Mais au moins je possédais ce badge, si il était là, c’est qu’il devait servir à quelque chose. Sinon, me réveiller n’aurais servi à rien.

Il faisait noir, totalement noir. Le silence était maître en cet endroit, pas une âme qui vive. Tout du moins, pas une âme éveillée. Un léger cliquetis résonna, des voyants s’allumèrent, la machine se mettait en marche…

Là-bas, une âme s’était éveillée, une ravissante jeune femme. Lentement, elle sortait de son long sommeil. Progressivement les informations lui vinrent, ainsi qu’une foule de question : « Qui suis-je ? », « Où suis-je ? », « Quel est ce bruit ? ». En effet, à ce moment précis, une étrange voix résonna dans le petit espace confiné : « Ici I.A. Nous n’avons eu d’autre choix que d’interrompre votre cryogénie. Nous sommes navrés. Vous allez bientôt être transféré en salle de réveil et pourrez alors sortir. Pour votre sécurité, faites un bisou à la personne de votre droite »

« Pardon ? Et si je n’ai pas de voisin de droite ? » Fut la première pensée de la jeune femme, avant de réaliser subitement qu’elle se trouvait dans une capsule. L’espace y était restreint, cryogénie ou non il fallait qu’elle sorte de là ! Ses yeux fusaient de droite à gauche à la recherche d’un quelconque repère, mais seules les ténèbres étaient présentes. Sa tête commença à lui tourner. Elle bougeait ? Non… Quelque chose la faisait bouger… A moins que tout cela ne soit dans sa tête ?

Douloureusement, elle se rendit compte que son corps ne lui répondait plus, impossible de bouger, les informations jaillissaient de toute part ! L’impression que ses os craquaient, que ses muscles se déchiraient, des décharges la parcouraient, fusant vers son crâne. Une douleur insoutenable ! Chaque mouvement la faisait souffrir. Des voyants clignotaient de parts et d’autres, ça n’était jamais bon signe ça lorsque tout les voyants clignotaient comme ça, si ? Une petite voix lui disait de se calmer, de se rappeler ce que la voix robotique lui avait annoncé précédemment. Mais non, la peur, la panique était là, bien présente, trop présente pour pouvoir réfléchir correctement. Constatant avec horreur qu’elle était enfermé, la jeune femme écarquilla les yeux, l’air semblait manquer petit à petit, elle le sentait ! Elle allait mourir si elle ne sortait pas d’ici ! Les larmes roulaient sur son doux visage, elle tentait de bouger ses membres, mais rien y faisait, elle s’infligeait la pire des tortures. Sa respiration se fit haletante, sifflante presque, elle parvint à murmurer une légère phrase « Aidez-moi », un appel au secours désespéré…

Soudain, la capsule s’ouvrit dans un puissant appel d’air. La jeune femme inspira à plein poumon, enfin, son cauchemar était finit ! Malheureusement, ses poumons semblaient se déchirer sous l’arrivée d’air brutale. Son corps était en feu, crispé sous la panique et maintenant elle frôlait l’étouffement pour avoir voulu respirer… Quel doux réveil, n’est ce pas ?

Elle suffoqua ainsi un petit moment. Inspiration, expiration, la nouvelle éveillée se calmait petit à petit. La peur s’était évanouie, laissant place à une nouvelle prise de conscience « Où suis-je ? ». La pièce était faiblement éclairée d’une lueur bleutée émanant de néon incrusté dans les murs, cela lui donnait un aspect très futuriste, un côté sobre en décoration mais à la fois de très haute technologie.

Le regard de la jeune fille s’attarda sur un néon, tandis que son corps sortait lentement de son long sommeil. Un grincement se fit entendre plus loin, quelque chose approchait de la salle, une nouvelle capsule ! Etrangement, dès que le regard de la jeune femme quitta la douce lueur bleutée du néon, elle fut prise de vertige. Une sensation étrange, de malaise, comme si son regard avait quelques secondes de retard sur le déplacement de ses yeux. Une sensation qui lui fit remonter ce qu’elle avait jusque là réussir à retenir. Elle se pencha sur le côté, se retenant d’une main au rebord de sa capsule, avant de dégobiller tout ce qu’elle pouvait sur le sol de la salle de réveil. Elle ne savait pas s’il fallait se sentir bien ou mal après cela, mais la nausée était passée et ses poumons semblaient de nouveau fonctionner correctement.

Se rallongeant, elle observa la capsule voisine qui s’ouvrait progressivement en dégageant de léger panaches de fumées.  Des bras mécaniques s’affairaient à ouvrir la capsule et analyser ou vérifier l’état de son contenu. Dans un léger « bip », ils disparurent aussi vite qu’ils étaient apparus, laissant place à une ravissante jeune fille. Vraisemblablement celle-ci ne souffrait pas du même mal être que notre héroïne, pourtant son corps semblait la faire souffrir elle aussi. La nouvelle venue s’était redressée, puis assise, ses jambes se balançaient dans le vide. Dans un ultime effort, elle tenta de se lever et… Malheureusement ses jambes ne supportèrent pas son poids… Allongé dans sa capsule, la première arrivée dû se retenir pour ne pas rire, dans le fond elle savait très bien qu’elle aurait fait pareil si elle avait tenté de se lever.

La nouvelle venue se releva, jeta un rapide coup d’œil à la pièce avant de s’attarder plus en détail sur son corps. Suivant sa comparse, notre héroïne fit de même et constata qu’elle se trouvait dans la même tenue : une simple blouse blanche sur laquelle se trouvait un badge « JB-007 ». Une poitrine, ma foi plutôt bien proportionnée, de longs cheveux, une peau douce, il s’agissait définitivement d’un corps féminin. "C'est moi ?" se surprit elle à penser avec une pointe de joie en découvrant son corps.

- JB-006, lut à haute voix sa voisine.

Prenant à son tour appuie sur le rebord de sa capsule, elle s’était d’abord assise avant de poser un pied, puis l’autre, sur le sol. La sensation était étrange, douleur et plaisir mélangé ! Elle avait l’impression de marcher sur un tapis de fines aiguilles, mais se tenir debout, marcher, étrangement elle se surprit à esquisser un sourire. S’aidant de la capsule, en s’y appuyant, elle marcha vers sa voisine. Une magnifique jeune fille, probablement du même âge, à quelques années près, et de la même couleur de cheveux !

- Hm… Moi c’est JB-007, finit elle par annoncer d’une petite voix fluette, timide.

- Tout va bien ?.. Je t’ai vu tomber tout à l’heure…

007 gardait ses distances, mieux valait se méfier, surtout d’une aussi jolie fille… Même si l'annonce de l'I.A. lui avait dit de faire un bisou à sa voisine... Elle profita pour examiner la pièce, le voyant rouge se trouvant au dessus d’une imposante porte venait de passer au vert…

Je ne comprenais pas ce qui se passait, ainsi, j’étais réveiller. Oui, mais pourquoi je dormais déjà ? Je réfléchissais a en avoir mal au crâne. Je ne parvenais pas à me souvenir, pas même du moment où je m’étais allongée, comme si j’avais toujours était la et que je venais de naître. Si c’était sa la naissance, ce n’était pas bien glorieux. Sortir d’un lit grâce à une machine, franchement, y aurait pu inventer quelque chose de plus classe. Surtout vue le nom qu’ils avaient donné. Cryogénisation, je crois que c’est ce que j’avais entendu pendant qu’on me transportait. En plus, je ne me sentais pas bien. J’avais la dalle, et je sentais que mon estomac n’appréciait pas cela. Et qu’il n’apprécierait pas d’avaler quelque chose. Je déglutis avant d’entendre une voix. Je levais les yeux vers celle qui avait parlé.

Elle connaissait déjà mon nom, du moins ce qui me servait de nom, et elle se présenta. 007, le chiffre juste après le miens, ce qui voulait donc dire que j’étais plus récente. Pourtant, elle était déjà debout. Il y avait un bug dans la matrice, c’était obligé. Elle me demanda si j’allais bien, elle m’avait vue, elle était donc arrivée ici avant moi. Et m’avait observé de façon silencieuse. Je grimaçais en me grattant la tête et lâchais.

- J’ai la tête comme un panini.

Et c’était vrai, ma tête résonnait comme un ballon, et en plus mon front me faisait mal. Je plissais les yeux regardant mon interlocutrice. Elle faisait la même taille que moi, à peu près, comme ça dans la légère pénombre je n’aurais pas pu être plus précise. Des yeux rouges et de longs cheveux roses qui tombaient avec grâce le long de ses épaules. Elle était belle. Oui, c’est le seule mot qui me vint à l’esprit en la regardant. Comme moi, elle était vêtue d’une simple blouse blanche avec un badge. Une voix résonna dans la salle.

- Bienvenue à bord de l’Eléonor, je suis l’IA, veuillez sortir de la pièce afin que tout soit nettoyer, pour votre sécurité, pensez à vous munir d’un boulon de 12. Toutes vos affaires sont conservées dans vos casiers respectifs.

Nous étions donc dans l’espaces, du moins probablement puisqu’il s’agissait apparemment d’un vaisseau. Du moins c’est ce que sous entendait la phrase que la soit disant IA avait dite. Je grognais, en plus cette salope ne nous avait même pas dit ou on devait aller. A part aller chercher des affaires dans un endroit inconnu. Des affaires appartenant à qui ? À quoi ?

- Hey c’est où qu’on doit aller ?

Personne ne me répondit, pourtant, ma voix était claire et forte. Assurée même, ce qui m’étonna grandement. La porte du fond s’ouvrit toute seule et un courant d’air ce fit sentir. Fraie, peu agréable mais qui termina de me réveiller tout en alimentant mon mal de tête.

- Brrrr y faisait meilleurs dedans que dehors.

Je me tournais vers 007, je souriais, elle semblait discrète, le contraire de moi. Du moins c’est ce que son allure laissait croire d’elle. Luttant contre la migraine, je m’adressais à elle.

- Tu comprends quelques chose toi ?

Elle était plongée dans ses pensées. « Où étaient-elles ? », « Pourquoi se réveiller maintenant ? », « Pourquoi avoir été endormi ? », une nouvelle foule de questions se chamaillaient dans l’esprit de 007. Des questions qui restaient définitivement sans réponse…

- J’ai la tête comme un panini.

La phrase de sa voisine l’avait faite sortir de sa tourmente. Un léger « Pardon ? » presque inaudible s’était échappé de sa bouche. Un panini ? Tête ? Elle essayait d’imager la chose, mais le sens de cette phrase restait obscur. Il s’agissait sûrement de sa façon à elle de dire qu’elle avait mal au crâne.

- Moi aussi… Hésita-t-elle à répondre, tout en massant sa tempe, avant de se faire interrompre par un nouveau message d’I.A.

- Bienvenue à bord de l’Eléonor, je suis l’IA, veuillez sortir de la pièce afin que tout soit nettoyer, pour votre sécurité, pensez à vous munir d’un boulon de 12. Toutes vos affaires sont conservées dans vos casiers respectifs.

Le message avait résonné dans la pièce, comme sortant des murs. Qui était cette I.A. ? Encore une nouvelle question… Mais elle venait d’obtenir une réponse au moins « Eléonor », le nom d’un vaisseau, d’un bateau, d’un sous marin ? Quelque chose sur lequel on pouvait trouver des boulons de douze apparemment, un voyage qui nécessitait une cryogénisation… A bord de quoi elles étaient la réponse était clair, en revanche vers où est ce qu'elles voyageaient ? Tout était encore indécis… Sa comparse la sortie de nouveau de ses tortueuses pensées, avant qu’elle ne s’inflige des réflexions à s’en faire mal au crâne.

- Hey c’est où qu’on doit aller ?

Une très bonne question… Elle semblait attendre une réponse de la voix robotique - heureusement d’ailleurs, parce que 007 aurait été incapable de lui répondre - mais aucun son ne s’éleva des murs. Rien d’autre que le bruit de la porte du fond qui s’ouvrit brusquement, laissant entrer un léger filet d’air frais dans la pièce.

- Brrrr y faisait meilleurs dedans que dehors.

Affichant un petit sourire, 007 due reconnaître que les capsules étaient relativement confortables.  La pièce, la « salle de réveil », dégageait cette douce chaleur propice à un réveil en douceur. Pas le genre de réveil où l’auto radio se mettait à vrombir à côtés de votre oreille. En douceur… La pièce était prévu à cet effet, pourtant 007 était loin, très loin d’avoir eu un réveil des plus agréable.
Toujours souriante, elle reporta son regard vers sa comparse, qui la regardait fixement tout sourire… Pourquoi elle me regarde ? Qu'est ce que j'ai ? Qu'est ce qu'il y a ? Ses joues commencèrent à se teinter de pourpre.

- Tu comprends quelques chose toi ?

Posant timidement une main devant ses lèvres, elle essaya de se ressaisir, de se calmer. Comprendre… Elles étaient vraisemblablement dans une salle de réveil, à bord de l’Eléonor, elles ne portaient qu’un matricule et une étrange voix robotique leur indiquait le chemin… Tout ça ne sentait pas bon du tout…

- Hm… Pas vraiment non… Tout est… Elle chercha un mot pour définir son état actuel, confus… Je ne me souviens de rien du tout… J’ai… J’ai peur, finit-elle par conclure d’une voix peu assurée.

Elle jeta un nouveau regard vers la porte et les entrailles du vaisseau qui s’étendaient au-delà. 007 n’aurait jamais la force de marcher seule dans ses couloirs… Puis elle se rappela les paroles de l’I.A.

- Je pense que le mieux serait de sortir de cette pièce, essayer de trouver nos casiers… Elle marqua une courte pause avant de se retourner vers 006 avec un léger regard amusée. Hm… Tu aurais un boulon de douze sur toi ? Sait on jamais après tout, mieux valait demander plutôt que de passer à côté de quelque chose qui pourrait les protéger.

Pas de boulon de douze, c’était à prévoir, mais cette anecdote aura au moins permis de détendre l’atmosphère. La faible luminosité, les douleurs et courbatures qui parcouraient son corps, cette amnésie… Tout lui faisait peur, elle avait bien besoin de sourire un minimum. D’ailleurs cela eut l’effet escompté puisque sa camarade ne put s’empêcher d’esquisser un sourire elle aussi.
Elle se sentait mal à l’aise, après tout ce qu’elle venait de vivre c’était la moindre des choses, mais ce qui la rendait vraiment malade c’était cette porte qui venait de s’ouvrir… La peur de l’inconnu et un soupçon de curiosité la grisait. Son regard était perdu sur cette ouverture, absorbé, 006 dû s’en rendre compte puisqu’elle enchaîna en la rassurant. Quelque chose chez cette fille la rassurait, peut être sa façon de parler ou son apparence, 007 devait avouer avoir eut un soupçon d’attirance pour elle au premier regard. Si elle avait été un homme elle aurait peut être essayé de se rapprocher un peu plus, mais elle n’était pas un homme et l’idée de deux filles ensemble… Non, elle ne voulait pas y penser. Ça ne la gênait pas, mais ça n’était pas non plus fait pour elle. Ses joues se teintèrent de rouges à cette simple pensée, comment pouvait elle penser à ça dans un moment pareil ? Dans l’instant, elle allait pouvoir profiter de la présence rassurante de sa compagne pour explorer les couloirs du vaisseau.

- Je te suis ! étonnement, ce fut la première phrase assurée qu’elle prononçait depuis son éveil.

À peine eut elle finit sa phrase que de nouvelles capsules firent leurs entrées. De nouveaux arrivants ? Elles avaient eu de la chance de tomber l’une sur l’autre, mais qui pouvait bien reposer dans ces capsules ci… Une légère appréhension la parcourue, le sentiment qu’il valait mieux ne pas rester là trop longtemps. D’un autre côté, peut être que l’un des nouveaux arrivants en savait plus qu’elles… Choix Cornélien quand tu nous tiens… Le silence avait regagné la salle, seul les cliquetis mécaniques des bras animés se laissaient entendre. 007 hésita un instant, trop de réflexion, elle courut vers sa comparse pour l’attirer en dehors de la pièce en la tirant par le bras.

- On ne devrait pas rester ici ! Viens !

Pour la première elle avait vraiment l’air sûr d’elle, timidité remplacé par la peur de ce qui allait sortir de ses cuves. Elle lâcha sa camarade avant de franchir le seuil du sas. Instinctivement, elle tâtonnait les parois du mur à la recherche d’un moyen pour refermer cette porte. Derrière elle s’étendait une vaste salle, la seule chose qu’elle eut le temps d’entrevoir dans sa précipitation fut cette immense baie vitrée donnant sur le vide. Pas le temps de réaliser l’énormité de ce qu’elle venait de voir, n’y même de se demander où est ce qu’elle venait d’entrer, les capsules s'ouvraient...